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En 2022, les anges commencent à visiter l’Afrique… Quelle bonne nouvelle, la venue de Jesus est vraiment proche, le monde part en couilles ! Je n’invente rien, il suffit de faire un tour dans l’église du pasteur Uche Philips à Porto-Novo pour s’en rendre compte.
Ah pour ceux qui ne connaissent pas le célèbre pasteur du moment, vous êtes très en retard sur l’actualité, abonnez-vous ici pour vos rattrapages en tout cas… Faites bien vos devoirs de maison hein, je vais qu’à même vous aider avec un petit débrief. Nous allons parler du code vestimentaire des anges en Afrique, mais avant tout je dois vous situer un peu à propos de ce qui a amené tout ça.
Le pasteur d’origine nigérian identifié sous le nom de Uche Philips a publié des images ci-dessous sur Facebook avec une légende qui affirme qu’il a reçu la visite d’un ange dans son église pendant son culte du nouvel an. Bon ce n’est pas la première fois qu’on assiste à de telles publications venant d’un pasteur en Afrique. Ce qui est un peu étonnant, voir ridicule cette fois-ci, c’est la chaussure de l’ange en question et l’image qu’on nous présente.
Notre malheureux pasteur a réussi à capturer ces images dans lesquelles on voit un homme flouté et dont les pieds portant une basket ou un sneaker (un truc du genre stylé qu’à même) intrigue les internautes. Ah tout le monde se demande si les anges portent maintenant des chaussures « air force »…
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Nous sommes peut-être à l’ère du ridicule, mais les faux pasteurs sont prêts à tout pour nous prouver qu’ils ont raison. Du coup je me suis posé pas mal de question à propos de l’habillement des anges en Afrique. Ont-ils un code vestimentaire ? Est-ce que les anges s’habillent comme nous ? Ils ont du style ? Genre ils ont un conseillé vestimentaire au ciel là-bas ?
Si on se réfère au dessin primitif des anges propulsé par les impérialistes en Afrique, ce sont des créatures qui ont des ailes et qui sont souvent habillé en boubou blanc. On n’a jamais vu leur chaussure en tout cas, c’est sûrement la bonne nouvelle que le pasteur Uche veut nous révéler.
Quelqu’un a demandé si les habits que portent les anges, il y a un couturier au ciel qui leur coud ça ? On n’a pas encore trouvé la réponse à cette question, mais apparemment on va devoir profiter pour demander s’il y a aussi des concepteurs de chaussures au ciel là-bas et les différentes marques qui existent là-bas.
En tout cas, en Afrique les anges sont très stylés, ça j’apprécie sans commentaire. Force et courage à tous ces pasteurs qui s’amusent avec le cerveau des gens en Afrique.
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Makosso Camille et Gédeon de la Tchetouvah sont deux pasteurs les plus polémiques de leurs générations. Les deux natifs de la terre ivoirienne utilisent la même bible pour défendre leurs opinions, mais n’ont pas du tout la même histoire. S’ils partagent la chrétienté en commun, eh bien il faut remarquer qu’ils ont deux manières différentes d’appréhender et d’expliquer les concepts religieux. Pas étonnant de remarquer qu’ils partagent des scènes de clash de temps à autre. Dans ce billet, je vous expose quelques nuances entre Gedeon et Makosso. J’espère que vous êtes déjà abonnés en cliquant sur la clochette de notification en bas de votre écran. Si oui, on y va.
Makosso Camille est le pasteur le plus critiqué de la Côte d’Ivoire. Ses discours déplacés et son concept de la marmaille lui valent souvent l’étiquette de voleurs et de faux pasteurs. Cependant, ces critiques ne l’empêchent pas d’évoluer dans sa logique. Makosso persévère dans son mouvement en organisant des conventions dans lesquelles les témoignages et miracles sont au rendez-vous. Il ne semble pas distrait par ses détracteurs, au contraire, il se dit habitué à ce genre de jugements.
Makosso prêche le salut à travers l’argent. Selon lui, l’argent est la solution qui résout tous les problèmes de l’homme. L’argent est doux, telle est sa devise. Les discours d’évangélisation de Makosso tournent majoritairement autour de l’argent. Makosso possède des produits miracles qui rendent riches et autoritaires. Les prédications de Makosso ne tournent pas autour d’une exégèse fidèle aux discoursc des textes sacrés, mais plutôt à l’explication et au soutien de ses propres convictions. C’est-à-dire que Makosso utilise la Bible pour justifier ses idéologies. Il n’est pas dans la prédication orthodoxe qui consiste à prêcher la vie éternelle dans le paradis promis par Dieu à travers Jésus christ (selon la conception chrétienne). Il est dans la justification de ses propres idées.
Makosso et ses fidèles
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Par exemple : Makosso ne prêche pas des versets bibliques qui touchent d’autres thèmes récurrents dans la société humaine à part la sorcellerie et l’argent. Pour lui, tout est question de sorcellerie, il y a toujours un sorcier quelque part dans la famille qui empêche votre réussite et pour vous en sortir vous avez besoin d’un remède miracle ou d’une prière en direct qui vous libèrera de ces chaines et vous procurera de l’argent en 72h. Pour Makosso, Jésus est le sauveur, mais l’argent est la solution pour réussir dans la vie. Il n’a aucune pratique chrétienne orthodoxe, rien d’autre à part « le jeune et la prière » et « les activateurs de miracles et de protections ». Makosso ne baptise pas ses fidèles au nom de la sainte trinité. L’argent est doux, les gens en ont besoin, il faut prendre et donner, c’est tout pour Makosso Camille.
Quant à Gedeon, il apparait comme une révolution des méthodes de prédications en Afrique. Sauf que sa révolution n’est pas une innovation, mais plutôt un retour aux pratiques de la chrétienté orthodoxe. C’est ainsi que Gedeon fera des discours de districts en districts en rassemblant les foules exactement comme le faisait Jésus-Christ et ses apôtres d’après la bible. Il défie les questions de tous ceux qui aimeraient en savoir plus ainsi que ceux qui aimeraient le piégé à propos d’un quelconque sujet, et il répond à tous avec des versets bibliques qu’il explique avec le langage courant.
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Les prédications de Gedeon tournent autour d’un réveil mental de la chrétienté qui est, selon lui, abruti par les mauvais enseignements des faux pasteurs. Gedeon prêche le salut à travers Jésus-Christ, mais il prêche aussi les thématiques qui touchent les habitudes des hommes dans la nouvelle société, un peu comme le mariage, le mensonge, le vol et beaucoup d’autres thèmes. Gedeon perpétue le rituel du baptême tel qu’annoncé et recommandé par la bible. Gedeon est organisé pour le salut des âmes à travers des campagnes d’évangélisation dont le but est d’aider à corriger les erreurs normalisées par la chrétienté moderne.
Séance de baptême avec Gedeon
Lorsque vous écoutez les discours de Gedeon et ceux de Makosso, la différence est nette. Cependant, cela ne veut pas dire que l’un est le diable et l’autre est Dieu. Au contraire, ces divergences font la beauté de l’existence humaine. Chacun tire ses motivations de son histoire. Chacun rend témoignage selon son vécu. Chacun prêche Jésus à sa manière et je pense personnellement que chacun est dans son combat. Mais le problème se pose lorsque l’un cherche à rabaissé l’autre aux yeux de tous. C’est à ce niveau que la vérité tranche ! Alors selon vous, quelles sont les divergences entre Makosso Camille et Gedeon dans le domaine religieux ?
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Pendant le sommet Afrique-France du 8 octobre dernier, beaucoup ont déploré l’absence des grandes figures de l’activisme politique en Afrique. Ils auraient aimé voir un Kemi Seba affronté nez à nez le président de la France, au lieu d’un collège de jeunes acteurs inconnus de la société civile. Malgré que ces jeunes ont fait preuve d’intelligence et d’ouverture d’esprit en posant des questions assez pertinentes dont les réponses étaient cruciales pour la suite de l’histoire, ils ont été classés dans le rang des traîtres et des vendus. Pour la simple raison que certaines personnes pensent que leurs présences à ce sommet n’étaient pas légitime, et que ce qu’il fallait, c’était de vrais activistes politique, ceux-là même qui sont prêts à cracher du feu en face des plus hautes autorités du monde pour le bien de l’Afrique. Ces constats ont engendré l’analyse suivante : la mentalité dominante dans la sphère des activistes africains est-elle bénéfique pour l’évolution du continent ?
Ce que les protagonistes de nos activistes voulaient voir à ce sommet, c’est un débat houleux et humiliant vis-à-vis du président français. Ils voulaient acclamer un discours humiliant et des diatribes venant de ceux qu’ils considèrent comme leur symbole de la résistance. Ils auraient préféré que ça soit un festival de règlement de compte au lieu d’un débat avec des jeunes qui “ne connaissent rien en ce qui concerne l’envers du décor” et qui selon eux, étaient payés pour jouer un rôle dans une pièce de théâtre montée par la France. Est-ce que cette façon de voir les choses est bénéfique pour l’évolution de l’Afrique ? L’activisme devrait-il forcément rimer avec la rébellion ?
Il est important de se poser ces questions, car aujourd’hui nos jeunes africains se retrouvent bien dans les discours qui incitent la rébellion. Ces discours sont pour la plupart proposés par nos activistes qui dans leurs élans d’obtenir un meilleur avenir pour le continent, répandent un narcissisme qui se manifeste sous forme de haine pour l’occident. Faut-il haïr l’occident avant de changer l’Afrique ?
L’activisme politique en Afrique prend de plus en plus la voie de la rébellion. Or la rébellion n’est qu’un cri de guerre, ce qui en clair signifie que cette mentalité ne conduit le continent que vers l’anarchie. Ne peut-on pas pratiquer l’activisme autrement ? Ne peut-on pas privilégier le dialogue dans le respect avec les autorités dont on n’apprécie pas forcément l’idéologie ?
La mentalité prédominante dans la sphère des activistes africains aujourd’hui n’est pas que nuisible à l’Afrique. Elle est d’abord nuisible à ces activistes eux-mêmes, car en prêchant la haine d’un système politique, ils se sentent obligé de ne jamais s’afficher avec les partisans de ce système, au risque de se faire passer pour traître. Ce qui limite leur évolution sur tous les plans professionnelles. Or, comment changer véritablement les choses comme on le souhaite si on ne se rapproche pas des antagonistes afin d’échanger avec eux pour les convaincre sur la nécessité d’opérer des changements ? Si le rapprochement entre activistes et autorités politiques projette l’image d’une trahison, alors que l’activisme est destiné à être un complément aux autorités politiques dans la recherche d’idées pour l’amélioration de leurs systèmes, alors il faudra attendre qu’un activiste zélé devienne président avant que les choses ne marchent comme il le souhaite. Une telle mentalité est-elle bénéfique pour l’évolution du continent ?
Pour provoquer un changement bénéfique, il faut une coalition entre le pouvoir, l’idée et l’action. Si le pouvoir devient enivrant, l’idée a le devoir de le ramener à la raison de manière intelligente et non par la force, pour qu’ensemble ils puissent définir un plan d’action. La force devrait se retrouver au niveau de l’action. Dans un tel schéma, le dialogue est d’une importance capitale. Mais qui aura le courage d’inviter au dialogue quelqu’un qui n’hésite pas à cracher du feu, à faire des discours humiliant, des séances de règlements de comptes et des diatribes là où il est question d’objectivité, de penser aux futurs, de construire de nouvelles visions, de promouvoir l’union, le respect et l’excellence dans le travail ? L’activisme politique tel qu’il est pensé sur le continent, est-il bénéfique pour l’évolution de l’Afrique ? Votre avis est la bienvenue.
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Le groupe Facebook déclenche le projet Meta dont le but principal serait de conduire le monde vers l’exploration des réalités augmentées, en connectant l’homme à des espaces virtuels un peu plus spéciaux. Mark Zuckerberg aimeraient mieux représenté ses ambitions qui dépassent de loin les limites de « Facebook » et pour ça, un nouveau nom de famille a été introduit pour couvrir tous ses produits. Le projet Meta, dont le nom signifie « Au-delà », regroupe désormais Facebook et toutes ses autres applications associées. Il définit une vision universelle pour ne pas dire intergalactique (lol) rendue possible grâce à une révolution internet en cours. Il est question d’élargir notre perception de l’univers en créant des ouvertures sur d’autres mondes du multivers grâce aux réseaux sociaux. Comment serait-ce possible ça ?
Eh bien Mark Zuckerberg aimerait créer une meilleure connexion entre nous sur la terre afin que nous puissions mieux faire connaissance et partager nos expériences d’une manière un peu plus subtile et stylée. Il aimerait bien que nos pensées prennent vie à travers ce qu’il appelle la « réalité augmentée ». Bien sûr que dans son imagination, il n’y a aucune négativité puisqu’il n’a pas pensé à tous ceux qui pensent négativement sur la planète, et qui sont d’ailleurs de plus en plus nombreux que ceux qui pensent « positifs ». Nous allons donc mettre notre casque ou nos lunettes de réalité augmentée pour voir « Jésus au ciel » si c’est à lui que nous pensons, et pour voir le diable en train de s’habiller en Prada si c’est à lui que nous pensons. Bref, bingo ! Grâce à Meta, nous aurons la possibilité de nous connecter à l’au-delà. N’est-ce pas cool ?
Nous allons donc assister à une révolution psychologique qui va surement définir de nouveaux comportements pour l’être humain dans un nouveau monde beaucoup plus ordonné et plein de volonté. Nous savons désormais à quoi ressemblera ce nouveau monde. L’internet autrement, la possibilité de se téléporter sous forme d’hologramme, les réalités augmentées selon la pensée de chaque humain, et surtout la possibilité de vivre comme si on était toujours en présence de quelqu’un même en étant seul. Vous imaginez ça ? Grâce à Meta, nous allons non seulement vivre nos pensées de façon instantanée, mais aussi vaincre le sentiment de solitude (mdr).
Cette technologie exploitera la pensée humaine à son degré extrême afin de la connecter à sa réalité et c’est exactement là que se présente le souci pour l’Afrique. Au fait, les ambitions de Mark Zuckerberg ne serviront qu’aux esprits positifs qui savent prendre les choses du bon côté et qui ont assez d’imagination pour créer de belles choses. Ses projets ont été conçus pour pousser l’homme à faire un meilleur usage de ses pensées. C’est comme une mise à jour de la psychologie humaine que chaque cerveau désirant avancer et innover devra installer afin de profiter d’une meilleure expérience de la vie terrestre. Ceci en clair signifie que, si vos pensées ne s’alignent pas dans le bon sens, si vous n’êtes pas assez logiques dans vos réflexions et si vous n’êtes pas ordonné dans votre façon de penser, votre usage des produits Meta aura un effet destructeur sur vous et votre entourage.
Or, l’Afrique est un continent traumatisé où règne en maitresse la pensée négative. Les populations Africaines trainent les pires troubles psychologiques de l’univers à cause de l’histoire de la colonisation qui est toujours comme une plaie ouverte à ce jour. Jusque-là les technologies de Facebook n’ont jamais servi à rien de positif à l’Afrique à part promouvoir la rébellion à travers la mise en avant des évènements sociopolitiques présentant une forte dose de négativité. En Afrique, Facebook n’est pas un moyen de divertissement, c’est une plateforme de règlements de compte. Si vous allez sur Facebook en Afrique, vous remarquerez que le passé et le présent ne font qu’un, puisque les africains n’utilisent la plateforme que pour créer des souvenirs malheureux du passé afin d’en débattre avec radicalisme. Sur Facebook en Afrique, nous vivons dans le passé en développant une puissante phobie du futur. Ce qui en clair signifie que les produits futuristes du groupe Meta n’auront qu’un effet destructeur sur l’Afrique. C’est une évidence.
Avec Meta, notre perception de l’ancien monde subira d’énormes modifications dont la finalité serait l’obtention d’une nouvelle identité psychologique qui permettrait à chaque être vivant de s’accommoder au nouveau monde. Nous avions été déjà préparés pour accueillir ces changements grâce au cinéma. Sauf que notre phobie du futur nous a rendu sceptique par rapport à la réalité de ces choses. Alors nous sommes restés dans le déni jusqu’à aujourd’hui en pensant que le possible est impossible au vivant. Nous aurons du mal à s’accommoder à cette révolution psychologique qui est inéluctable. L’Afrique aura du mal à s’accommoder à cette révolution psychologique. Elle engendrera des conflits sur tous les plans, et nous seront obligés de faire la guerre entre nous alors que le véritable problème, c’est notre ignorance sur l’usage des réseaux sociaux.
