Que se passe-t-il entre Black T et Shado Chris ?

Que se passe-t-il entre Black T et Shado Chris ?

Black T a déjà fait deux fois de suite l’aller-retour Lomé-Abidjan cette année. Qu’est-ce qui peut bien motiver un tel voyage ? Eh bien les questions se posent… La toute première fois, c’était en février où on le voyait à côté de Shado Chris, l’artiste arrangeur ivoirien. Ce 28 juin, Black T s’est encore rendu à Abidjan et il a encore été accueilli par Shado Chris. Qu’est-ce qui se prépare entre les deux stars ?

Légende de la musique afro urbaine togolaise, Black T est plus que jamais résolu à conquérir l’international. Largement plébiscité au Ghana où il est souvent accueilli comme un roi, la star togolaise souhaiterait communiquer un autre sens à sa carrière. On l’a déjà remarqué grâce à son featuring avec Bisa Kdei. Dans l’obligation de se frayer un nouveau chemin vers le système anglophone, Black T améliore sa direction artistique afin de le rendre conforme aux normes des gros leaders de la musique du continent. Mais pas que…

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L’univers anglophone n’est pas la seule destination pour le Igwe.  En effet, la légende compte marquer de son empreinte tout le continent et pour parvenir à ses fins, une conquête du monde francophone aussi s’impose. C’est dans cette optique que la star de l’afrobeat togolaise multiplie les visites en Côte d’Ivoire. Que recherche-t-il exactement sur le terrain ivoirien ?

Black T en quête de collaboration internationale en Côte d’Ivoire ?

Étant un beat maker auteur compositeur, le génie de Black T le pousse à explorer de nouveaux horizons afin de prendre contact avec ce qui se fait ailleurs et s’en inspirer pour innover dans la musique togolaise. En Côte d’Ivoire, plaque tournante de la musique en Afrique francophone, Shado Chris est un arrangeur auteur compositeur réputé pour son expertise dans le domaine du son. Il va sans doute que Black T ait besoin de se frotter à lui pour un échange d’expérience.

Pour infos, Black T est un chercheur en matière de musique. Son palmarès dans les collaborations professionnelles en tant qu’arrangeur est impressionnant. Du Togo au Burkina en passant par le Bénin, la légende Black a arrangé des chansons pour des grands noms de la musique. Ce bagage intellectuel n’est pas loin de celui de Shado Chris, alors une connexion naturelle s’est créée entre les deux artistes dès leur première rencontre.

Black T a déjà fait deux fois de suite l’aller-retour Lomé-Abidjan cette année. Qu’est-ce qui peut bien motiver un tel voyage ?

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Black T et Shado Chris collaborent dans une bulle amicale. D’ailleurs, lors de son dernier passage à Abidjan, il a été accueilli par Shado Chris lui-même. Une tournée média en cours les a conduits dans une émission de Willy Dumbo sur Life Radio où Black T a défendu la musique togolaise en vantant ses mérites sur le plan continental. Black T a osé dire aux ivoiriens que la musique togolaise fera la une du continent dans les années à venir. Et quand il parle ainsi, c’est qu’il est prêt à prendre les devants de cette révolution musicale togolaise. Alors sans doute, de nombreux projets verront le jour dans les trimestres à venir.

Que se passe-t-il entre Black T et Shado Chris ?

La majorité des artistes féminines de la musique togolaise sont célibataires, voici les raisons

La majorité des artistes féminines de la musique togolaise sont célibataires, voici les raisons

La beauté des artistes féminines de la musique togolaise n’épargne personne. Partout où elles passent, elles attirent les regards. Au-delà de la musique, elles ont des fans qui ne les adorent rien que pour leur physique. Elles sont belles et resplendissantes, mais le seul hic est qu’elles sont célibataires.

Ai-je dit célibataire ? Oh non, je devrais plutôt dire qu’elles n’assument pas leurs relations amoureuses, ou plutôt elles ont l’embarras. Elles ne s’affichent pas avec leur partenaire, tout se passe en cachette. Pourquoi ? Eh bien pour plusieurs raisons que je vais vous détailler. Abonnez-vous aux notifications pour ne rien rater.

Au moins avant de tomber enceinte, Rihanna a partagé sa vie de couple avec ses fans. On peut citer aujourd’hui les quelques hommes avec qui elle s’était mise en couple avant de tomber pour Asap Rocky. Ceci pour dire qu’elle assumait un peu ses idylles même en tant que star. Elle n’était pas dans le secret total. D’ailleurs, la majorité des femmes artistes superstars n’hésitent pas à faire rêver les fans en partageant avec eux une partie de leurs histoires d’amour. Ça les aide à créer des buzz qui contribuent au succès de leurs morceaux, on se rappelle du cas Selena Gomez et Justin Bieber. Mais au Togo, parler de sa relation amoureuse est carrément un tabou dans le rang des artistes féminines. Faut-il encore se demander pourquoi ?

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Plusieurs raisons peuvent expliquer cet état des choses. Soit, elles sont célibataires, ce qui est très probable, ou, soit elles ont peur des conséquences émotionnelles. Je rappelle qu’être célibataire ne signifie pas qu’on n’a pas quelqu’un avec qui faire des choses… Vous voyez ce que je veux dire. Ici, je parle des célibataires comme des personnes qui ne sont pas décidés à s’engager dans une relation sérieuse et saine.

Les artistes féminines de la musique togolaise sont souvent courtisées de gauche à droite. La liste des prétendants est généralement très longue. Entre les fans pauvres et les patrons d’entreprises huppés, elles ont l’embarras de choix. Dans un système culturel qui ne nourrit pas ses acteurs, le soutien est vital, ceci dit, il faudrait se mettre avec quelqu’un qui est capable d’assumer leur niveau de star. Or le jeune fan amoureux n’a pas un niveau de vie capable d’assumer les ambitions de l’artiste, le choix est donc porté sur les grands patrons d’entreprises.

Or au Togo, les hommes huppés sont déjà mariés, ce qui en clair signifie qu’il serait impossible à un homme d’afficher ouvertement une artiste comme étant sa femme. La plupart de ces hommes riches cherchent juste à avoir du sexe avec ces artistes en contrepartie d’un financement pour leur carrière. Ces hommes riches veulent juste les garder dans la tchizazone. Rien de concret, mais bon, il faut reconnaitre que dans un système musical aussi pauvre que celui du Togo, refuser catégoriquement les avances d’un homme riche lorsqu’on cherche du financement pour réaliser ses clips, ce n’est pas du tout évident.

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Ces filles jouent avec leur physique pour s’attirer des personnes-ressources capables de financer leurs carrières. Lorsqu’on se prête à un tel jeu, difficile d’assumer une relation amoureuse en public. Ce petit détail les rend solitaires, car même les jeunes fans dont elles sont amoureuses en ont marre de resté en cachette… Ceci dit, la majorité des femmes artistes de la musique togolaise sont des célibataires endurcis avec des prétendants qu’elles choisissent en fonction du besoin, selon le temps et les circonstances. Certaines sont à l’aise et profitent bien de cet état des choses, d’autres espèrent quitter ce schéma un de ces quatre. Bref, ce n’est pas du tout saint et catholique ça.

Malgré la difficulté, quelques-unes arrivent à sortir du piège et à assumer une relation amoureuse digne de ce nom. C’est le cas de la diva Almok qui a su sortir de ce schéma pour se trouver un homme à marier. Toutes les autres sont célibataires dans l’âme, car le poids de la passion pour la musique leur inflige un traumatisme émotionnel qui les empêche de vivre à la fois une passion amoureuse avec un homme et une passion pour leur art.  Ceci dit, vous les voyez belles et craquantes, mais en réalité, elles sont célibataires. Et quand je dis célibataire, je veux dire qu’elles n’ont pas une relation amoureuse saine. Ce sont des tchizas.

Pourquoi les artistes togolais sont rarement invités sur des projets à l’extérieur ?

Pourquoi les artistes togolais sont rarement invités sur des projets à l’extérieur ?

L’état de la musique togolaise demeure au centre des discussions. L’objectif étant de mieux cerné les contours des différents handicaps qui freinent le développement des artistes locaux, on est souvent amené à analyser les problèmes sur d’autres angles. Pour cette fois, nous allons essayer de comprendre pourquoi les artistes togolais sont rares sur les projets de collaborations à l’international. N’hésitez pas à mettre votre avis en commentaire en bas de l’article et surtout « abonnez-vous ».

La question ne concerne pas les projets de collaboration venant des artistes togolais. Il s’agit plutôt de comprendre pourquoi les artistes étrangers invitent très rarement leurs confrères togolais sur leurs projets de collaborations, single, EP ou albums.

La musique togolaise ne pèse pas sur le plan international

 

Déjà, le simple fait de remarquer que les projets de collaboration internationale entre le Togo et les autres pays émanent majoritairement du Togo, pousse à réfléchir sur la considération porté aux artistes togolais sur le plan international. A l’heure où le défi majeur de la grande majorité des artistes locaux consiste à s’exporter à l’international à travers des collaborations d’estime, il faut se demander si la réciproque est vraie ou possible. Parce que la réalité est que très souvent ces artistes font face à des refus catégoriques de la part des artistes avec lesquels ils souhaitent collaborer. Et ça porte un gros coup à leur égo qui les démotive complètement. Alors faut-il continuer à chercher des collaborations internationales sachant qu’on n’a pas du tout le poids qu’il faut ? Ou bien faut-il réfléchir autrement ?

Est-ce que les artistes des autres pays pensent aussi à collaborer avec des artistes togolais lorsqu’ils souhaitent s’exporter ?

 

En matière de show-business, les rapports sont basés sur la notoriété, l’influence, le poids et la visibilité. Pour comprendre pourquoi les artistes togolais se font rarement invités sur des projets à l’international, il faudrait d’abord trouver le poids, la place et la visibilité dont bénéficie la musique togolaise à l’international. Pour se faire peser dans la balance, la base serait la visibilité. Il faut d’abord se faire voir à l’extérieur avant d’espérer jauger la considération que portent les étrangers à la musique de l’artiste togolais. Tout ceci revient à une seule question : « Est-ce que la musique togolaise est avant tout visible à l’étranger ? ».

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De façon globale, les artistes togolais sont conscients que la musique locale n’a aucune visibilité à l’extérieur des frontières togolaise. Je précise de manière générale, parce que maintenant où les millions de vues s’atteignent facilement au Togo pour les quelques rares artistes, on peut dire qu’il y a une petite visibilité internationale au profit des artistes comme Toofan, Almok, Shad, Santrinos Raphael, Juliano, Sethlo et autres. Les artistes togolais cherchent donc à résoudre le problème de la visibilité de leur musique à travers les collaborations internationales. Voici même l’origine de la mentalité qui précède leurs folles envies de s’exporter. Mais il faut se demander comment les autres pays sont arrivés à se positionner sur le plan international ? Étaient-ils aussi passés par cette mentalité qui consiste à faire des collaborations avec des artistes internationaux avant de s’imposer ? Ou bien ont-ils plutôt fait un travail de fond sur la qualité de leurs musiques et communiquer intensément sur leurs produits, de quoi attirer l’attention des superstars mondiales ?

Le symbolisme d’un registre musical, de l’art et la communication

 

Je pense personnellement, après l’analyse sur les registres qui bénéficient d’une place de choix sur le contient, qu’il y a eu d’abord un travail de fond qui a été fait sur le plan national afin d’exiger convenablement la créativité des artistes au niveau locale. Ce travail de fond aurait permis à l’art local de rassembler les peuples du territoire à la diaspora autour de leur patrimoine musicale, propulsant ainsi un nationalisme culturel qui a attiré l’attention des étrangers.

L’afrobeat, par exemple, s’est imposé au Nigeria comme un patrimoine culturel qui symbolise l’histoire de l’oppression subit par le peuple nigérian en période coloniale. Le nationalisme culturel a très vite propulsé le rythme, conférant ainsi une considération contagieuse au mouvement. Les artistes nigérians continuent de bénéficier de la notoriété de l’afrobeat dans leur cheminement artistique. C’est un peu l’histoire cachée derrière ce registre qui attire l’attention sur ses adeptes, faisant d’eux des symboles à considérer sur le plan continental. Ainsi, les collaborations internationales sont facilitées dans leur carrière, car grâce à leur créativité, ils ont su faire de ce registre un puissant symbole historique sur le plan continental.

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S’il n’y a aucune attraction pour un registre donné, il est difficile d’avoir l’attention et le sentiment au naturel qui permet de collaborer avec un artiste sans forcer. Si la musique togolaise n’émet pas de telles vibrations qui attirent intensément les peuples, il sera toujours difficile à un artiste étranger de s’intéresser à ce qui se fait au Togo sur le plan culturel.

Je me rappelle que pour le tournage de son clip « Run The World », Beyoncé a fait appel à des danseurs africains qu’elle a découverts sur YouTube. Elle était attirée par leur dance et elle voulait l’apprendre pour tourner son clip. Ainsi, ces danseurs africains ont été invités à collaborer avec une superstar mondiale. La qualité de la dance et l’origine de ceux qui la pratiquaient ont suffi pour attirer l’attention. Beyoncé était fan de l’histoire qui accompagnait cette danse. Sur le site du tournage, elle était tellement empathique vis-à-vis de ces danseurs… Ceci pour dire, qu’il s’agisse de la musique, la danse, la mode ou la peinture, il faut toujours un symbolisme historique qui accompagne l’art, si on espère qu’il soit attractif.

Aujourd’hui, le Togo dispose de toutes les ressources qu’il faut pour se positionner. Il suffit de faire un travail de fond sur un registre bien précis et de définir une politique de communication qui permet de le propulser comme un puissant symbole historique pour le pays. Je crois que le registre est déjà disponible, sauf que la communication pose un autre problème. Les artistes togolais éprouvent beaucoup de difficulté à se mettre en avant comme il le faut, et ça, c’est un handicap qui limite la visibilité des œuvres artistiques locales. Alors que faire ?