Pourquoi et comment Eric Zemmour est une solution pour l’Afrique ?

Pourquoi et comment Eric Zemmour est une solution pour l’Afrique ?

L’annonce de sa candidature a provoqué une gigantesque vague médiatique. Ça y est, le très polémiste Éric Zemmour sera dans la course pour le fauteuil présidentiel français. Tout le monde en débat de gauche à droite. Pour certains, il n’a pas l’image d’un président, pour d’autres il est xénophobe et j’en passe. Le système politique français déploie son arsenal idéologique. Les injures et tentatives de déstabiliser un homme qui se lève pour ses convictions deviennent de plus en plus nombreux à l’endroit de Zemmour. Quant à moi, je ne cherche qu’à voir dans son programme ce qui avantage mon continent, et ce que je vois, c’est une opportunité pour l’Afrique de voler enfin de ses propres ailes. Vous me serez peut-être pas d’avis avec cette vision de la chose, mais prenez le temps d’analyser les arguments. Je m’en vais vous laisser quelques détails qui illuminent ma perception du projet Zemmour. Commençons d’abord par une mise en contexte de la candidature d’Eric Zemmour.

Eric Zemmour est à la base un journaliste. Il a fait des études de sciences politiques qui lui ont permis de développer une puissante philosophie vis-à-vis du système politique de son pays la France. Il n’a jamais osé caché ses convictions politiques. Au contraire, il a passé son temps à s’exprimer de plateau en plateau dans un langage direct, franc et précis, provoquant le choc idéologique qui suscite des mécontentements dans le rang de ceux qui ne partagent pas son avis. Mais Éric Zemmour ne s’est jamais lassé de défendre ses idées.

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En tant que journaliste engagé, il envoyait dans le domaine public (débats télévisés, interview, réseaux sociaux) tous les détails de ses analyses sur la situation politique de la France, espérant que ses idées puissent servir d’alertes au changement et à l’amélioration du système politique français. Mais, vu qu’aucun politicien ne se chargeait de développer sur le terrain ce qu’il émettait comme pensée, il s’est résolu à se présenter lui-même aux élections présidentielles afin de changer les choses depuis le grand fauteuil. Déjà ça mérite des félicitations sur le plan humain, puisqu’on a affaire à un homme qui va jusqu’au bout de ses idées et qui sait se saisir de son destin même quand tout semble jouer contre lui.

Dans son programme, l’une des pensées les plus polémiques qui lui confèrent une étiquette de xénophobe vis-à-vis de l’opinion publique, c’est son ambition qui consiste à expulser les clandestins, à réduire le flux migratoire, à fermer les frontières, et à privilégier les Français d’abord avant les autres. C’est un peu le même schéma avec Marine Le Pen, sauf que le visage est différent et l’ampleur de la détermination aussi. Normalement Éric Zemmour et Marine Le Pen devraient faire front commun, mais comme ils font presque la même chose, eh bien, c’est aussi normal s’ils se repoussent. Bref, je trouve qu’aussi dur qu’il se présente, ce programme de Zemmour est une excellente solution et pour l’Afrique.

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Les Africains ont longtemps combattus la colonisation. Cette blessure est toujours ouverte dans l’histoire des peuples du continent. Les relations entre la France et l’Afrique ont engendré beaucoup d’activisme politique en Afrique débouchant quelques fois sur des conflits. Tout démontre que les Africains aimeraient bien se débarrasser de l’influence française. Eh bien Éric Zemmour vous offre l’opportunité de rentrer chez vous et de faire tout ce que vous voulez de votre destin. Il veut donner à l’Afrique sa liberté et son indépendance puisqu’il n’est en aucun cas intéressé par ce continent. Monsieur Zemmour veut d’abord se concentrer sur les Français. Tout le reste passe en dixième position.

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Éric Zemmour est l’incarnation d’un nationalisme radicale. Il pense d’abord pour son pays. Il n’a aucune ambition de dissoudre la France dans l’Europe et l’Afrique. Pour lui, c’est la France aux Français d’abord et rien d’autre après. Donc l’Afrique pourrait désormais se débrouiller tout seul dans son développement. N’est-ce pas ce que les Africains ont toujours voulu ? L’indépendance totale vis-à-vis de la France va être une réalité grâce à Eric Zemmour et je remarque encore des africains frustrés par cette nouvelle. Je me demande alors ce que les Africains veulent au juste.

Pour une fois, l’Afrique va devoir décider pour lui-même. Les dirigeants africains vont se contenter d’une gouvernance sans pression étrangère venant de la France et ça frustre encore les africains ? Pourquoi alors l’africain ne veut pas rester chez lui et se concentrer sur le développement de son continent ? Je ne comprends personnellement pas pourquoi les africains s’insurgent contre ce plan de Zemmour. Les africains ne veulent-ils donc pas de libérer de l’influence étrangère pour se concentrer sur le développement de leur continent ? L’immigration est vraiment importante pour l’Afrique ? Les africains sont-ils contents de fuir le continent pour vivre comme des clandestins à l’étranger ?

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S’il faut être honnête, le programme de Zemmour est une opportunité d’indépendance pour l’Afrique. Ce n’est pas le ton sur lequel ça se dit qui est important. C’est le résultat que la décision entraîne sur le futur qu’on devrait regarder. Si l’Afrique se concentre sur lui-même, il assurerait mieux ses responsabilités envers ses fils et filles, et ça, c’est ce qu’on a toujours souhaité. L’Afrique devrait prendre exemple sur le modèle nationaliste de Zemmour et encourager le protectionnisme culturel en toute diplomatie. Normalement Éric Zemmour mérite une chance un peu comme Donald Trump. Parce que ce qu’il dit semble choqué les gens, mais il est possible que l’action provoque un résultat apaisant.

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L’activisme tel que pensé en Afrique est-il bénéfique pour l’évolution ?

L’activisme tel que pensé en Afrique est-il bénéfique pour l’évolution ?

Pendant le sommet Afrique-France du 8 octobre dernier, beaucoup ont déploré l’absence des grandes figures de l’activisme politique en Afrique. Ils auraient aimé voir un Kemi Seba affronté nez à nez le président de la France, au lieu d’un collège de jeunes acteurs inconnus de la société civile. Malgré que ces jeunes ont fait preuve d’intelligence et d’ouverture d’esprit en posant des questions assez pertinentes dont les réponses étaient cruciales pour la suite de l’histoire, ils ont été classés dans le rang des traîtres et des vendus. Pour la simple raison que certaines personnes pensent que leurs présences à ce sommet n’étaient pas légitime, et que ce qu’il fallait, c’était de vrais activistes politique, ceux-là même qui sont prêts à cracher du feu en face des plus hautes autorités du monde pour le bien de l’Afrique. Ces constats ont engendré l’analyse suivante : la mentalité dominante dans la sphère des activistes africains est-elle bénéfique pour l’évolution du continent ?

Ce que les protagonistes de nos activistes voulaient voir à ce sommet, c’est un débat houleux et humiliant vis-à-vis du président français. Ils voulaient acclamer un discours humiliant et des diatribes venant de ceux qu’ils considèrent comme leur symbole de la résistance. Ils auraient préféré que ça soit un festival de règlement de compte au lieu d’un débat avec des jeunes qui “ne connaissent rien en ce qui concerne l’envers du décor” et qui selon eux, étaient payés pour jouer un rôle dans une pièce de théâtre montée par la France. Est-ce que cette façon de voir les choses est bénéfique pour l’évolution de l’Afrique ? L’activisme devrait-il forcément rimer avec la rébellion ?

Il est important de se poser ces questions, car aujourd’hui nos jeunes africains se retrouvent bien dans les discours qui incitent la rébellion. Ces discours sont pour la plupart proposés par nos activistes qui dans leurs élans d’obtenir un meilleur avenir pour le continent, répandent un narcissisme qui se manifeste sous forme de haine pour l’occident. Faut-il haïr l’occident avant de changer l’Afrique ?

L’activisme politique en Afrique prend de plus en plus la voie de la rébellion. Or la rébellion n’est qu’un cri de guerre, ce qui en clair signifie que cette mentalité ne conduit le continent que vers l’anarchie. Ne peut-on pas pratiquer l’activisme autrement ? Ne peut-on pas privilégier le dialogue dans le respect avec les autorités dont on n’apprécie pas forcément l’idéologie ?

La mentalité prédominante dans la sphère des activistes africains aujourd’hui n’est pas que nuisible à l’Afrique. Elle est d’abord nuisible à ces activistes eux-mêmes, car en prêchant la haine d’un système politique, ils se sentent obligé de ne jamais s’afficher avec les partisans de ce système, au risque de se faire passer pour traître. Ce qui limite leur évolution sur tous les plans professionnelles. Or, comment changer véritablement les choses comme on le souhaite si on ne se rapproche pas des antagonistes afin d’échanger avec eux pour les convaincre sur la nécessité d’opérer des changements ? Si le rapprochement entre activistes et autorités politiques projette l’image d’une trahison, alors que l’activisme est destiné à être un complément aux autorités politiques dans la recherche d’idées pour l’amélioration de leurs systèmes, alors il faudra attendre qu’un activiste zélé devienne président avant que les choses ne marchent comme il le souhaite. Une telle mentalité est-elle bénéfique pour l’évolution du continent ?

Pour provoquer un changement bénéfique, il faut une coalition entre le pouvoir, l’idée et l’action. Si le pouvoir devient enivrant, l’idée a le devoir de le ramener à la raison de manière intelligente et non par la force, pour qu’ensemble ils puissent définir un plan d’action. La force devrait se retrouver au niveau de l’action. Dans un tel schéma, le dialogue est d’une importance capitale. Mais qui aura le courage d’inviter au dialogue quelqu’un qui n’hésite pas à cracher du feu, à faire des discours humiliant, des séances de règlements de comptes et des diatribes là où il est question d’objectivité, de penser aux futurs, de construire de nouvelles visions, de promouvoir l’union, le respect et l’excellence dans le travail ? L’activisme politique tel qu’il est pensé sur le continent, est-il bénéfique pour l’évolution de l’Afrique ? Votre avis est la bienvenue.