Le 12 octobre 2006, l’ivoirien Douk Saga mourrait sur le sol burkinabè à l’âge de 32 ans. Le président du coupé-décalé et l’un des illustres promoteurs du mouvement des boucantiers venait de succomber à une maladie qui ne dit pas son nom. 15 ans plus tard, ses compatriotes Ivoiriens le célèbre toujours pour ses œuvres.
Selon Molare Inter artiste : « On remet les maisons des PRIMUD (prix des musiques urbaines) aujourd’hui pour montrer que tu n’as pas vécu en vain et que nous avons des valeurs ! Une messe a été demandée pour toi à l’église et une prière a été demandée à la mosquée pour le repos de ton âme ! »
Douka Saga avait créé la sagacité, un style de vie propre à lui qui consistait à montrer sa vie de luxe, les vêtements de marque et tout ce qui inspire la richesse matérielle. Ces choses ont bénéficié d’une large promotion grâce aux musiques auxquels ils étaient associées, et très vite le mouvement s’est popularisé pour devenir aujourd’hui le coupé-décalé. Après lui, DJ Arafat (paix à son âme) vient et propulse le mouvement en le mettant à jour avec le même style de vie et quelques modifications remarquables ajoutées au genre musical. Aujourd’hui plusieurs artistes se disputent le trône du coupé-décalé.
Dans l’actualité, après le départ d’Arafat, les artistes ivoiriens recherchent toujours un nouvel héritier pour porter le flambeau du mouvement et le propulsé dans sa dimension supérieure.
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