Au Togo, l’année 2021 a été riche en sortie musicale. Plusieurs artistes ont fait preuve de leurs talents à travers des multiples sorties, offrant aux fans de quoi apprécier leurs inspirations. Les musiques produites ont été pour la plupart bonnes et riches en contenu. Si on veut un peu exagéré, on peut dire que la Covid-19 a eu un impact positif sur les artistes togolais en matière d’inspiration. Vu le confinement et les multiples mesures prises par l’état contre le déroulement des évènements culturels, ces artistes étaient obligés de se concentrer sur eux-mêmes et le résultat a été bon dans l’ensemble (en termes de productivité). Il n’y a pas eu de mauvais sons, mais parmi toutes ces sorties, voici 10 des inspirations les plus authentiques reçues et mises en musique au Togo en 2021.
Senzaa – Odeka (feat Zaga Bambo)
La chanteuse Senzaa a été un peu plus en forme cette année 2021. Après un long moment d’absence sur le terrain, elle s’est remise à jour. Sa productivité était en pleine décroissance jusqu’à ce qu’elle ne décide d’enregistrer ce morceau avec Zaga Bambo. Le single Odéka parle d’une histoire d’amour et les mélodies chantées ont quelques choses de très spéciale. C’est la pureté de l’inspiration et l’arrangement qui fait de ce son un meilleur parmi les autres. Surtout que les femmes deviennent de moins en moins productive dans la musique togolaise.
Kiko – Aimer Encore
Il s’agit du second projet de Kiko pour le compte de cette année 2021. L’inspiration, la performance et l’arrangement rendent le morceau meilleur parmi tous les autres. Malheureusement le morceau n’est plus disponible sur YouTube suite au piratage de la chaine de l’artiste. Cependant, voici un extrait.
Sethlo – Kokoko
Cette chanson de Sethlo contient des mélodies très spéciales qui stimulent le kiff. Le message, la performance et l’arrangement font de ce morceau un meilleur parmi tous les autres.
N’kogné est le tout premier projet de J-Gado en 2021. Il s’agit d’un morceau éponyme chanté sur de l’afrobeat d’une manière un peu particulière. Mieux vaut découvrir par vous-même la force contenu dans ce morceau.
Juliano – My Lady (feat Kiko)
My Lady est le deuxième single official lancé par Juliano en 2021. Il s’agit d’une collaboration réalisée avec le jeune chanteur Kiko dont les mélodies ont toujours quelques choses de spéciales. Le morceau est bien composé et bien chanté avec des variations louables. Une très belle inspiration qui fait la UNE des meilleures chansons de l’année.
Zaga Bambo – Séssimè
Il s’agit d’un morceau disponible sur l’album de l’artiste lance en cette année 2021. L’inspiration est puissante, la performance et l’arrangement l’accompagnent.
Santrinos – Camarades
Le titre camarades est un extrait de l’album de Santrinos Raphael, lancé en cette année 2021. L’inspiration est très puissante, la performance et l’arrangement l’ont rendu beaucoup plus spéciale.
Black T – Abati
Kaatal – Prisoner
Kaatal est un jeune talent qui s’est révélé cette année 2021 grâce à ce morceau Prisoner. Il a très vite gagné l’appréciation des gens et ce n’est pas du tout un hasard.
Tony X – Picoter
Tout simplement un tube, une belle inspiration reçue et bien traduite en musique. Les mélodies sont à juger par vous-même. Ce n’est pas parce que c’est le dernier cité ici que c’est le moins bon. Découvrez par vous-même.
Les deux nouveaux titres de la Kiff No Beat sont sorites ce samedi matin, très tôt dans la nuit du vendredi à minuit. Les deux morceaux « Papa de ça » et « étonné » sont disponibles en audio ci-dessous. Il faut reconnaitre la puissance de ce groupe quand ils sont ensemble. La quantité de punchline et le flow sont hors norme. Faites-vous votre avis, et dites-nous en commentaires.
L’œuvre musicale intitulé « La vie » tend actuellement vers les 1 million de vues. Apoutchou National semble démarré sa carrière d’artiste chanteur en beauté. Obtenir plus de 500.000 vues en 3 jours pour un artiste qu’on n’a pas vu venir, eh bien il y a de quoi faire des remarques. Même les artistes ivoiriens confirmés font rarement ce score. Alors comment AP Le Guide est-il arrivé à obtenir tant de vues en si peu de temps ? Le son est-il juste trop bon ou quelque chose d’autre a incité la curiosité des internautes ? La réponse est simple : Emma Lohoues
Qui n’a pas envie de voir un des rares clips dans lequel apparaît la plus belle fille d’Abidjan ? Apoutchou a su saisir l’occasion de coller son nom à cette icône du show-business ivoirien dès le début. En créant le buzz d’une relation amoureuse qui n’a pas du tout déranger Emma, il a su rehausser son image et conquérir l’immense public de la jeunesse Lifeuse. Ce n’est pas la première fois que Apoutchou déclare sa flamme à une femme dans le show-business ivoirien. Il a déjà envoyé sa lettre de demande à Yvidero’show qui n’a pas manqué de lui signifier qu’il n’est qu’un petit frère. De fil en aiguille, il est tombé sur Emma Lohoues qui a joué le jeu, lui offrant ainsi une très large audience sur l’échelle internationale. Même les artistes stars du coupé décalé se sont intéressés à cette histoire, surtout après l’organisation des Oscars des blogueurs, permettant au Guide de s’offrir un soutien d’estime.
En ce qui concerne la qualité du morceau, la monotonie des mélodies est une chose fatigante à l’écoute, ce qui en clair signifie que ce n’est pas un son qu’on a envie d’écouter deux fois. Désolé, mais ça, c’est vrai. Toutefois, c’est beaucoup mieux que Grand P .
Apoutchou doit le succès de ce morceau à la charmante Emma Lohoues qui n’a pas manqué de se présenter dans le clip, incitant donc la curiosité de son audience. Mais alors… Quelle sera la suite pour la carrière du jeune Apoutchou ? Peut-il espérer le même résultat ou plus pour ces prochaines sorties ? Avez-vous apprécié le titre « la vie » ? Devrait-il améliorer quelques choses ? À vous !
La nouvelle vidéo de Simi la superstar de l’afrobeat est officiellement disponible ce vendredi 15 octobre. Ce qu’on y aperçoit marque l’esprit dès la première vue. Dans cette nouvelle vidéo, la chanteuse s’est donné un travail fou pour illustrer la femme africaine dans ses états les plus charismatiques. La chanson est curieusement intitulée « Woman » et en regardant la vidéo, je n’ai pas pu m’empêcher de faire le rapprochement avec « Run the world » de Beyonce qui chantait exactement le même thème avec une vidéo super extraordinaire.
Dans cette nouvelle vidéo, Simi a décidé de faire les choses autrement. Pour une chanson qui met en avant la femme comme étant une entité respectable de la planète, je trouve qu’elle a vraiment mise du sien. Ce genre de vidéo dont les décors, les costumes, le maquillage, les couleurs et la performance des figurants inspirent des applaudissements était jusque-là un exploit que seule la reine Beyoncé arrivait à faire agréablement. Selon moi bien sûr.
C’est juste impressionnant de remarquer qu’une chanteuse africaine arrive à produire un tel contenu contenant autant de charisme. On peut déjà quantifier l’ampleur de l’investissement. En ce qui concerne le son, Simi a reproduit quelque chose de très authentique en termes de composition pour exprimer combien de fois rien au monde n’égale la femme. Je pense que les sonorités parlent d’elles même.
Sans doute, cette nouvelle vidéo de Simi sur le titre « Woman » va surement vous plaire. Visualiser et dites-moi ce que vous en pensez.
Le morceau DKR de Booba a été décrypté par le blogueur analyste socioculturel Samuel Saam. Nous vous rapportons ici son décryptage qui est plutôt bien rédigé et très bien accueilli d’après les appréciations des internautes.
J’ai fouillé sur la toile à la recherche d’une pépite, j’ai squatter toutes les explications des internautes à propos de ce morceau de Booba, afin de voir à quel point les gens comprennent les sens véritables des messages que passent les artistes dans leurs chansons. Malheureusement je n’ai trouvé aucune exégèse qui révèle concrètement le contenu de ce tube. Plus de 90millions de vues et personne n’a pu interpréter ce morceau dans toute sa quintessence afin de lui accorder la vraie valeur qu’elle mérite dans les cœurs au-delà des trophées et distinctions. Alors, 5 ans plus tard, j’ai décidé de le faire.
Le son DKR est sorti en novembre 2016, et son lancement provoquait un véritable buzz dans l’univers musical Africain (en particulier) et mondiale. C’était officiellement la première fois que Booba venait à Dakar avec toute la 92i. Partout à travers le monde, plusieurs artistes musiciens ont fait des reprises du son de différentes manières. Une candidate à The Voice l’a interprété en 2017 pour son audition à l’aveugle, le chanteur AKON l’a écouté puis en est tombé amoureux et ainsi de suite… Le kiff était au top partout à travers le monde. Cependant, personne n’a su expliquer jusqu’à présent ce qui faisait de ce son un véritable tube intercontinental et une pépite pour l’Afrique. Pour une inspiration d’un si haut niveau dans la sphère musicale, c’est un devoir pour moi de faire ce qui n’a pas été fait. J’explique, mais je précise avant tout que Booba lui-même n’arrivera pas à expliquer son propre morceau comme je vais le faire.
Dans le son, Booba s’identifie à la fois au négrier, au nègre, puis à un griot qui raconte l’histoire de l’esclavage. Ça fait en tout 3 personnages contenus dans l’inspiration de ce morceau. C’est l’histoire d’un maître (Occident) et son esclave (l’Afrique) conté par un griot (Booba) pour informer et prévenir la nouvelle génération afro contre le néocolonialisme. Partout où il y a de la vulgarité dans le son, Booba s’exprime là comme un négrier (le maître). Partout où le discours est sur un ton posey (calme), il se retrouve dans la peau du nègre ou du griot.
[C’est pas le quartier qui me quitte, C’est moi j’quitte le quartier]
Booba s’identifie à un esclave noir qui vient d’être vendu à Gorée et qui va devoir quitter son quartier contre son gré pour rejoindre son nouveau maître à l’autre bout du monde. C’est l’expression d’un adieu forcé… Il n’a pas envie de partir, mais il va devoir s’en aller. Le quartier restera désormais une terre lointaine gravée dans son cœur.
[J’ai maillé, maillé, maillé, déjà… J’ai pas bâillé, bâillé, fait des dégâts. Tyson, Gris Bordeaux, Bombardier; J’vais te casser le dos, pas te marier, Me tiens pas la main, ça va parlerJ’ai déjà l’Balmain baissé sur le palier ]
Ici, Booba s’identifie au négrier qui vient de s’approprier le jeune noir après l’avoir acheté. Il affirme clairement qu’il l’a acheté, il ne l’a pas loué (baillé), c’est désormais sa propriété. Il sait que le jeune noir a été capturé suite à l’envahissement de son quartier (Afrique) par les colons qui ont combattu sa famille à coups de punch (Tyson) et à coups de balles (bombardiers) pour leur arraché leurs hommes et femmes. Comme il vient de le l’acheter, il va l’ajouter (maillé) à la chaîne d’esclaves qui sont déjà prêts à embarquer sur le bateau en direction de l’occident depuis l’île de Gorée. Il va l’ajouter dans les rangs sans aucune pitié, puisque le jeune noir essayait d’implorer sa pitié en voulant le tenir par la main. Une main qu’il va arracher avec fureur, puisqu’il ne veut pas que la main d’un noir touche sa peau blanche, car ça risquerait de provoquer des discours au sein de la communauté des négriers. Un esclave ne touche pas son maître.
[Comme Audrey Tcheuméo, j’suis médaillé]
Booba, dans la peau du jeune noir, s’identifie à Audrey Tcheuméo, une championne du monde en judoka. Audrey est Noire. C’est pour donner un aperçu de la force physique du jeune qui vient d’être vendu. Les négriers ne prennent que les vaillants pour pouvoir les exploiter dans les champs et dans les mines.
[Vámonos, négro, allez dalé]
« Allons-y » (Vámonos en espagnol). Un appel à l’embarquement des esclaves achetés. C’est bien le négrier qui parle.
[La cuenta fut très très salée; Ta halal j’vais la faire chialer]
L’addition a été salée pour le négrier, il a dû dépenser gros pour avoir ces esclaves et comme c’est ainsi, il compte maltraiter (faire chialer) la femme du jeune noir (qui symbolise ici la femme africaine) qu’il traite déjà de pute (halal). Booba s’exprime ici dans la peau du négrier.
[Africa, tu n’as pas d’âge, Ils veulent te marier, marier, marier, Ton nom d’famille sera prise d’otage, À quoi sert d’être lion en cage ?]
C’est ici que Booba s’exprime en tant que griot qui conte l’histoire de l’esclavage pour mettre en garde la nouvelle génération africaine. Il informe les jeunes d’aujourd’hui au sujet des intentions de l’occident vis-à-vis de l’Afrique. Ils veulent vous prendre en otage, vous amener loin de vos familles afin de vous faire oublier d’où vous venez (dépersonnalisation). Vous êtes des lions (dans la tête), mais à quoi servira votre force si l’on vous met en cage ? Vous devez donc vous battre pour empêcher cette nouvelle forme d’esclavage mentale qu’on essaie de vous imposer.
[Envoie le hasch’, les millions cash, Faut mailler, mailler, mailler, Madame la juge est lent de rage, J’ai mitraillé comme un sauvage]
Booba s’exprime ici dans la peau du négrier qui s’apprête à corrompre la justice afin de couvrir ses crimes en Afrique. Ce négrier pense que s’il dépose des millions en cash sur la table du juge, il aura le champ libre pour couvrir sa traite négrière en Afrique. Il croit qu’avec ses millions déposés sur la table du juge, il aura la liberté d’aller mitrailler les familles en Afrique comme un sauvage et réduire leurs jeunes hommes et femmes à l’esclavage. Malheureusement ce qu’il croit est vrai…
Je m’arrête là, vous devez comprendre jusque-là que DKR n’est pas un simple morceau et que son succès n’était pas un hasard. Il y a un contenu puissant derrière soufflé par un esprit témoin de l’esclavage. Le son a été lancé à un moment où les musiques occidentales se tournaient vers les cultures africaines. Bien avant le film Black Panthers (symbole de la conquête des cultures africaines par l’Occident). Le son DKR est tellement fort que de toute la décennie, c’est le meilleur hommage rendu aux esclaves.
Alors comment trouvez-vous ce décryptage de Samuel Saam meilleur blogueur analyste socioculturel de la sous-région francophone ?
La chanteuse Faiza, étoile montante de la musique urbaine malienne serait placé en garde à vue suite au lancement de son tout nouveau clip intitulé « Wadada ». La nouvelle fait la une du show-business malien à l’instant et chacun se demande ce qui se passe. Perplexes, les fans de la jeune chanteuse se demandent si c’est vraiment à cause du clip qu’elle serait arrêtée ou s’il s’agirait peut-être d’autre chose que son équipe n’aimerait pas publier pour l’instant. Car d’après les rumeurs qui circulent sur la toile, elle serait placée en garde à vue à cause de la vidéo jugée trop sensuelle pour être diffusée dans un pays dont la majorité est musulmane.
Il faut noter que tout ce qui se dit à ce sujet n’est que rumeur, car la chanteuse n’a ni été vue en détention, ni confirmée par ses proches comme étant arrêté. Aucun corps de la police malienne n’a évoqué son cas et aucune personnalité crédible ne s’est exprimé publiquement à propos d’une détention de Faiza. On déduit donc que cette rumeur était une juste stratégie de communication pour alerter l’opinion à propos de la sortie du nouveau clip « wadada » dont les retours sont bonnes pour l’heure.
Faiza ou la « Bad Girl » comme elle se surnomme, est une étoile montante de la musique urbaine malienne. Elle est appréciée par un public très jeune et sa petite renommée tient au bout de ses apparitions super sexy qui incitent la provocation sexuelle. Faiza chante l’amour sous l’angle du sexe. En gros, c’est une artiste qui fait la promotion du sexe et ça, c’est tout à fait remarquable. Toutefois, il faut reconnaitre qu’elle a du talent, car ses mélodies sont agréables aux oreilles.
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