Keyzit est une structure de production et de distribution d’œuvres musicales. Avec une vision panafricaine, cette maison souhaite étendre ses ailes sur le continent africain et à l’étranger afin que son nom puisse s’inscrire sur la liste des plus grandes et meilleures maisons de productions du monde. Disponible dans plusieurs pays de la sous-région francophone, Keyzit s’est introduit au Togo en 2018 en signant en production 3 artistes de renoms. Il s’agissait de Willy Baby, Omar B et Sethlo. Les choses n’ont pas marché comme prévu pour certains de ces artistes (eh oui je suis désolé, c’est la vie).
Parmi eux, le chanteur Sethlo a été le plus affecté par cette signature et il n’a jamais hésité à parler de sa mésaventure sur les réseaux sociaux. Jusque-là, on n’en avait jamais parlé en mode sérieux. Dans ce billet, je vous présente une brève analyse de ce qui s’était réellement passé avec Sethlo. J’espère que vous avez accepté ma demande d’envoi de notifications, sinon cliquer sur la clochette en bas de votre écran et c’est parti.
Sethlo était en vogue au moment où il a décidé de signer chez Keyzit Togo. Sous le haut conseil de Raoul Le Blanc (son producteur de l’époque), Sethlo a été introduit en production chez Keyzit afin qu’il puisse ouvrir un nouveau chapitre de sa carrière. Keyzit avait pour objectif d’orienter la direction artistique de Sethlo vers l’internationale afin de mieux le vendre, vu qu’il avait déjà la notoriété qu’il fallait au Togo (et qu’au Togo, impossible de faire des millions avec la musique). Keyzit a donc opté pour une légère modification de la direction artistique de Sethlo afin de l’adapter à un public international. Ils ont introduit le français dans ses compositions et ont tourné sa communication vers Trace. Un projet d’album a été établi pour permettre à l’artiste de confirmer sa notoriété à l’internationale.
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Normalement tout devrait bien se passer pour Sethlo, sauf que Keyzit a fait une grosse erreur en signant 3 artistes au même moment. Ceci limitait leur temps de réaction, puisqu’il fallait s’occuper des 3 artistes au même moment avec un personnel réduit. Sethlo a été retardé dans son élan, et il n’a pas supporté de voir des artistes comme Santrinos Raphael faire la une des réseaux au moment où il avait la capacité de bloquer le circuit avec ses morceaux qui étaient déjà prêt, mais dont les sorties étaient retardées par Keyzit.
L’attente a duré 2 ans. Deux longues années qui ont été pour Sethlo comme deux millénaires. L’artiste qui était dans une logique de compétition avec tout le monde s’est vu retardé dans son élan et cela lui a valu une bonne période de dépression. Eh oui, c’est un peu facile à dire, mais difficile à supporter. Énervé par tout ce retard, Sethlo s’est levé un jour et a décidé d’aller rompre son contrat avec force. Devant sa rage, Keyzit n’a pas eu autre choix que de rompre le contrat. Mais ce n’était pas fini, puisqu’il y avait beaucoup d’autres détails que Sethlo ignorait. Beaucoup d’autres artistes ignorent aussi ces détails jusqu’à maintenant. C’est la partie la plus importante de cet article.
Ces détails concernent les redevances. En effet, Keyzit n’est pas seulement une maison de production. C’est aussi une maison de distribution. Elle se charge de distribuer votre musique sur les plateformes de streaming, offrant à tous ses signataires un espace de monétisation de leurs œuvres. Keyzit est la première plateforme qui a apporté ce système de distribution au Togo. Avec Keyzit, n’importe quel artiste peut gagner de l’argent avec sa musique grâce au streaming, et ça beaucoup ne le savent pas simplement parce qu’ils ne sont pas intéressé par ce qu’on leur donne comme information. Ils sont juste intéressés par le fait de signer avec Keyzit et c’est tout.
La musique de Sethlo générait de l’argent en Euro sur la plateforme de Keyzit
Avec un peu de patience, il aurait pu comprendre que le plus important était de gagner du fric avec sa musique. Beaucoup d’autres artistes qui ont signé en distribution chez Keyzit reçoivent de l’argent en Euro sur leurs comptes lorsque leurs œuvres sont streamer en nombre. Mais la plupart d’entre eux ne savent pas qu’ils ont des revenus en euros stockés sur leurs comptes, simplement parce qu’ils n’ont jamais prêté attention à ce qu’on leur donne comme information à propos de la gestion de ces comptes. J’ai personnellement été étonné de remarqué que certains artistes togolais qui ont gagné jusqu’à +1000 euros avec leurs musiques grâce au streaming ne savent pas qu’ils ont cet argent disponible sur leurs comptes chez Keyzit, juste parce qu’ils n’ont jamais essayé de consulter leurs propres espaces que Keyzit leur a créée pour suivre par eux-mêmes les statistiques de leurs œuvres.
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Aujourd’hui Keyzit a été diabolisé aux yeux du public alors qu’il s’agit d’une plateforme qui offre la possibilité aux artistes bosseurs et ouvert d’esprit de se faire un peu de fric avec leurs musiques grâce à la distribution. Mais la plupart des artistes togolais ne prêtent jamais attention là où les vraies choses se passent. Ils perdent les identifiants qu’on leur donne pour accéder à leurs comptes afin de contrôler leurs propres redevances et ils attendent qu’on les appelle pour leur distribuer de l’argent.
Sethlo et Keyzit Togo, cette collaboration n’a pas marché, non seulement parce que l’artiste n’avait pas une bonne équipe pour le diriger dans ses initiatives conforment au contrat, mais aussi parce que Keyzit avait signé 3 artistes de renoms au même moment et il fallait satisfaire tout le monde avec un personnel très réduit. Ce qui a rendu la tâche imparfaite. Mais si on veut être positif dans l’observation, à part le retard dans l’accomplissement des tâches, le bilan de Sethlo avec Keyzit est bon dans l’ensemble puisque cette production lui a permis de faire un album selon les standards internationaux et une promotion orientée vers l’internationale.
Aujourd’hui Keyzit est de retour sur le territoire togolais pour mieux faire les choses
Avec un personnel compétent et engagé à relever les plus gros défis sur le terrain, Keyzit est prêt à faire des exploits dans le monde musical togolais en permettant aux artistes de vivre selon la quantité de travail fournit dans la promotion de leurs œuvres et en s’impliquant dans la production musicale. C’est tellement simple et efficace qu’il suffit de se rapprocher de la structure via sa page Facebook pour mieux comprendre le mode de fonctionnement.
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