Les chroniques d’Amé sont des témoignagnes de faits réels reçus et traités par la célèbre animatrice togolaise Amé Océane CODJIA. Ces histoires souvent intriguantes sucitent beeaucoup de commentaires de la part des internautes.
Recueilli et publié par Amé Océane CODJIA
Il est toujours délicat de déterminer qui des deux genres, homme et femme est le plus cruel et indifférent. Le degré de cruauté des deux se rivalise, mais pour l’histoire que je vais vous raconter, la femme, la mienne a battu le record. Je vais faire court et vous dire que ma femme et son soi-disant oncle ont berné tout le monde, ma famille, sa famille !
Mon épouse et moi nous sommes mariés légalement il y a un peu plus de deux ans. A ce mariage, a assisté son oncle. Il avait d’ailleurs été la personne clé de toute la cérémonie, car il était le chef de la famille. Il avait été très proche de moi, souriant et trouvant des solutions à chaque problème. Lorsque les autres oncles avaient essayé de me compliquer la tâche, il m’avait protégé et défendu.
J’avais donné une dot de 1 800 000 poussières en lieu et place de 3 000 000. Je le voyais comme un parfait allié, alors chaque weekend j’étais fourré chez lui. Pour moi, Tonton Hubert était l’oncle idéal. Je lui racontais tout sur ma vie de couple. Lorsque tout allait bien, lorsque ça n’allait pas. Il était celui avec qui je communiquais le plus au téléphone. Il semblait tellement connaître sa fille que j’en étais heureux.
Ma femme et moi avions toujours respecté les limites dans notre relation. Nous ne fouillions jamais nos affaires et chacun pouvait mettre un code à son téléphone. En vrai, on s’en foutait un peu, car avant de nous mettre ensemble déjà, nous verrouillions nos téléphones. Ce ne fut qu’une continuité. Un jour fortuitement, alors qu’elle avait oublié de partir avec son téléphone, je fus tenté de jeter un coup d’œil.
Je n’aurais jamais dû ou alors, je dirai que j’ai eu la chance de fouiller dans ce putain de téléphone, car je découvris les infidélités de ma femme. Oui, vous avez bien lu, les infidélités car elle ne me trompait pas qu’avec un seul homme, elle avait plein d’amants : des amis d’école qu’elle retrouvait de temps en temps pour un coup en souvenir de la belle époque comme elle disait dans leurs échanges ; ou pour de l’argent pour ses business comme j’avais lu dans une conversation avec une autorité du pays qui avait conditionné son aide à une partie de jambes en l’air avec elle. Elle s’en était sortie avec 10 millions, mais tenez-vous bien, je lui donnais 300 000 le mois pour ses besoins malgré qu’elle gagne 1 200 000 le mois.
Dès qu’elle le pouvait, elle tirait un coup pour ses marchés publics malgré son travail bien payé dans une grande entreprise de la place. Le plus choquant fut les échanges avec Tonton Hubert. Je ne saurai vous dire pourquoi je fus attiré par cette conversation, mais je l’ouvris quand-même.
Mes yeux tombèrent sur l’appellation « bébé ». Lui, l’appelait « ma fraise ». J’avais lu un bon bout. Ils parlaient de leurs réciproques envies, de leurs ébats sexuels, d’argent, des autres hommes et de moi entre autre parce qu’elle se plaignait que j’étais un homme trop doux et disponible et que des fois, elle avait besoin d’adrénaline, mais que je ne lui en donnais jamais. Lui se proposait et ils couchaient ensemble, mais au-delà du physique, j’avais ressenti une profonde complicité, car il connaissait tous ses secrets. En fait si vous voulez, c’était l’amant parfait.
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Dans les messages, je me rendis compte qu’il fut sa « première fois », en classe de première. Lui était rentré de l’étranger et elle s’en était rapproché comme nièce préférée sans pour autant attirer l’attention de la famille sur cette relation incestueuse. Plus de 12 ans de relation entre cet oncle et sa nièce et il était là comme le père, l’oncle et le confident. Je posai le téléphone, me levai et me servis un verre de liqueur. Cette liqueur, je l’avais toujours trouvée très forte, mais ce jour-là, c’était de l’eau.
De nature vraiment calme, je n’osai faire du bruit. Mais je crois que j’aurais dû casser un truc pour évacuer la rage que j’accumulais dans le ventre. Je laissai le téléphone au même endroit et me rendis au travail mais je fus incapable de me concentrer sur quoi que ce soit.
En réunion, j’avais la tête ailleurs. A la pause, je sortis fumer, chose que j’avais arrêté bien avant mon mariage. À 16 h, j’avais pris ma veste et étais parti m’assoir dans un bar pour boire et fumer. Je voulais me péter les neurones pour ne plus avoir à vivre la suite, car je ne savais pas du tout comment j’allais prendre la suite des évènements. De réflexion en réflexion, une petite voix me dicta de continuer à faire comme de rien et de suivre ma femme lorsqu’elle ira encore voir son oncle.
Ils se voyaient souvent et avant, je ne m’en inquiétais point, mais cette fois-ci, j’allais suivre ma femme pour découvrir. Garder mon calme face à cette femme qui se jouait les saintes sous mon nez les jours suivants fut délicat. Elle remarqua d’ailleurs ma mauvaise humeur et m’en fit la remarque.
Le vendredi vers 17 h, elle m’envoya un message dans lequel elle disait faire un tour en famille et chez tonton Hubert avant de rentrer. Entretemps, j’avais demandé à un jeune de la filer pour moi. Il la suivait matin et soir. Leur destination fut comme je m’en doutais un hôtel vers la sortie de la ville. Un petit coin niché dans le paysage, on n’aurait pas su que c’en était un, car zéro enseigne, zéro lumière, rien. J’y arrivai vers 19h, le jeune me fit comprendre qu’elle y était depuis une heure et qu’à part, elle, il y avait un homme de la soixantaine, cheveux grisâtres qui était rentré aussi dans la cour avec un Pickup. La couleur, c’était bel et bien la voiture d’Hubert.
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Je fis rentrer mon véhicule aussi. Il n’y avait vraiment pas de lumière dans la cour à part de petites ampoules rouges qui identifiaient l’entrée des chambres. C’était clairement une maison de passe. Je restai dans la voiture un petit moment. Le gardien vint me trouver et me demanda à voix basse si je voulais une chambre. Je répondis :
– C’est ma première fois ici, c’est à combien et c’est par où ?
– Ok je vais vous aider, laquelle désirez-vous ? Propre- propre ou vite fait ?
Je fis un sourire parce que je m’attendais à tout sauf à cette réponse-là. Je ne sus quoi répondre, mais sortis un billet de 10 000 et le lui glissa.
– Je veux attendre un peu…
– Ah chef, ça arrive, mais tu ne peux pas te garer dans l’allée, tu vas bloquer les autres voitures. Je peux te trouver un garage où tu vas te garer.
– Ok…
Je me mis sur le côté et au moment de manœuvrer, j’eus envie de ressortir de là, car l’image de cette maison n’était pas adaptée à ma conception de la dignité. Je revins devant la maison et une trentaine de minutes après, je vis sortir la voiture de ma femme, je lançai le plein phare et elle fut obligée de s’arrêter par surprise. Je descendis et marchai jusqu’à sa voiture, elle ouvrit grand les yeux lorsqu’elle me reconnut. Derrière elle, la voiture de son oncle. Ce dernier descendit certainement pour venir voir ce qui n’allait pas et tomba sur moi.
– Raphaël ?
– Oui Hubert, je suis venu voir de mes yeux ce que je soupçonnais déjà. Bonne soirée à vous.
Je remontai dans mon véhicule et roulai jusqu’à la maison. C’était clair, mon mariage avait atteint son déclin, mais cette relation d’inceste était la plus horrible. Ma femme rentra à la maison une heure pratiquement après, le dos voûté, le visage perdu, défait…
– Raphaël, s’il te plaît, laisse-moi t’expliquer…
J’éclatai de rire…
– M’expliquer quoi encore ? Que tu couches avec le petit frère de ton père ? La famille le sait ? Et tous ces marchés que tu obtiens, c’est également en couchant à gauche à droite ?… Regarde-toi… Tu es fière de toi ? Pourquoi t’es-tu mariée alors ?
– Raphaël, pardon, ne dis pas ça, pardonne-moi s’il te plaît…
– Ne me touche pas… Tu es sale et impure, tu me dégoûtes, tu es une pute, suis tellement déçu… Comment n’ai-je pas pu voir ?
Il n’y avait plus rien à faire. Elle m’avait supplié de ne rien dire à personne sur sa relation incestueuse avec son oncle et ce dernier aussi est venu me supplier de ne jamais en parler. C’était dégoûtant. J’avais pris sur moi de ne jamais me mêler de cette histoire, car en parlant, la femme et les enfants de cet homme souffriront, la famille également va se disloquer. C’était un secret très lourd à porter. Je leur demandai d’arrêter définitivement cette abomination… C’était leur parole contre la mienne, mais tant que je sortais de tout ceci, j’étais en paix.
Pour le reste, c’était leur vie…
Recueilli et publié par Amé Océane CODJIA
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