K-Roll, l’une des stars de la musique urbaine togolaise a vécue une mésaventure avec Adebayor Sheyi, légende du football togolais. De quoi s’agit-il et quelles sont les causes ? C’est quoi les vraies papos au juste ? De quoi parle le texte ? On se calme, tout va se savoir avant la fin de ce nouveau billet.
Il faut dire qu’elle a décidé de briser le silence lors d’une interview sur une radio de la place (One Radio) en décembre dernier et je ne sais pas pourquoi depuis là l’information n’a pas provoqué l’effet qu’elle devrait… En même temps ça ne m’étonne pas puisque le système médiatique ici au Togo est à revoir et ça je l’ai toujours crié.
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Alors K-Roll et Adebayor, que s’est-il passé ?
La chanteuse a été amenée à s’exprimer sur des personnalités publiques lors d’une interview à la radio et elle n’a pas caché certains détails lorsqu’on lui a présenté une photo d’Adebayor. C’était dans une émission où il fallait tout simplement présenter l’image d’une célébrité à l’invité pour que ce dernier exprime ce qu’il en pense.
Donc c’était ça le contexte et notre chère K-Roll s’est sentie obligée de tout dire à propos de sa mésaventure avec la légende Adebayor malgré que son staff lui a formellement interdit d’en parler. Mais bon, elle a qu’à même le droit de s’exprimer, comme tout le monde d’ailleurs, même si dans la sphère togolaise, s’exprimer rime avec blacklister. Bref…
K-Roll serait rentré en contact avec Adebayor pour entretenir une discussion professionnelle. On ne va pas tergiverser sur le sujet avant de déduire qu’il s’agit d’une affaire d’argent. K-Roll est une artiste qui cherche des moyens pour produire sa carrière et Adebayor, en sa qualité de légende du football togolais, est la personnalité idéale qu’il faut aborder pour ce genre de discussion. Alors elle a foncé droit et Adebayor lui a donné un rendez-vous dans la nuit (d’après les propos recueillis à la radio).
La chanteuse n’a pas du tout apprécié l’heure du rendez-vous (la nuit) et elle a suggéré à Sheyi qu’elle serait beaucoup plus à l’aise dans la journée. Bien sûr que le tant plébiscité Sheyi n’a pas du tout appréciaé qu’une « petite artiste » comme K-Roll remette en cause le rendez-vous qu’il lui propose, surtout que c’est elle qui est venue avec une histoire rocambolesque de rencontre.
Bon, on va dire que chacun est dans sa gamme de sécurité et de starmania. K-Roll veut voir Sheyi, ce dernier dit un truc du genre « ok on se voit dans la soirée » et K-Roll réplique avec un truc du genre « non, la journée serait mieux ». Il y a un petit problème de « qui veut vraiment voir qui » qui se pose là, vous ne voyez pas ?
Du coup, Adebayor a zappé la discussion et K-Roll ayant senti que son frère était vexé, elle a appelé en appel direct pour s’excuser et demander que le rendez-vous soit reprogrammer. Mais Adebayor aurait répondu que « c’était plus la peine ». Cette partie du film n’a pas plu à K-Roll et elle a tenu à en parler dans son interview. La mésaventure se termine ici.
Toutefois, la chanteuse explique que si Adebayor la rappelle, elle serait prête à répondre en courant. Alors que pensez-vous de la réaction d’Adebayor et celle de notre chanteuse K-Roll ? Je vous ai fait l’article, mettez-moi des commentaires. À très bientôt.
La 18e édition des All Music Awards s’est déroulé ce vendredi soir dans la salle concorde de l’hotel 2 février à Lomé. Cette cérémonie qui récompense les meilleurs acteurs des cultures urbaines togolaises a perpétué son rituel cette année malgré la situation pandémique. Dans l’ensemble, on note quelques progrès dans l’organisation de l’évènement. Je vous fais part des quelques détails « vite fait » que j’ai pu retenir auquel j’ajoute la liste complète des lauréats. Au passage, ça faisait un bon moment que ma plume est malade, mais grâce à Dieu ça va (ah ouais ça vous n’avez rien à foutre, je sais). Alors si vous êtes là, je vous souhaite un joyeux Noël, accrochez-vous bien et c’est parti.
La présentation et le conducteur
La présentation des All Music Award 2021 a connu un peu d’amélioration par rapport aux années précédentes. J’ai trouvé une présentatrice très bonne dans son élément et dont je n’ai pu retenir le nom. La salle qui accueil l’évènement offre une certaine beauté et un prestige à la soirée. Il y a eu un live bien professionnel qui a été diffusé pour le plus grand plaisir des internautes qui n’ont pas pu être présent à la soirée. En bref, dans l’ensemble, on sent un peu de progrès à ce niveau. Le conducteur était aussi pas mal, bref, je ne fais pas trop de critiques sur ce coup.
En ce qui concerne le choix des lauréats, il y a toujours des mécontents comme d’habitude d’ailleurs. Il faut noter quelques mauvais choix comme celui de la catégorie « meilleur vidéo » et celui du « meilleur réalisateur » qui ne concorde jamais et dont l’incohérence crée toujours des polémiques. Le choix du meilleur son hip-hop de l’année est aussi mauvais en soi sur le plan statistique et sur le plan impact du morceau tout au long de l’année. Toutefois, on peut dire que cette année », les bons choix ont été faits à 70% puisque chaque artiste primé a véritablement fait un travail remarquable au cours de l’année. Ceci relance la compétition pour la nouvelle année 2022 et j’espère que les choses se feront de justesse afin d’éliminer toutes formes de critiques super négatives au profit d’une valorisation maximale des trophées. J’espère personnellement que les artistes garderont un esprit de fair-play et utiliserons leurs déceptions pour multiplier d’effort et d’impact le long de l’année prochaine.
L’accompagnement
Cette 18e édition a été un peu spéciale sur le plan « accompagnement des lauréats ». Il y a eu des partenariats qui ont servi à offrir une petite enveloppe et quelques cadeaux aux lauréats, ce que je trouve particulièrement louable. Il y a eu de l’amélioration même si ce n’est pas grand-chose, c’est qu’à même un bon départ. J’ose croire que les valeurs vont augmenter au fil des prochaines éditions.
Le tout nouveau titre du duo togolais Toofan est disponible en écoute audio. Le titre « Ona » est un morceau concept ambiance accompagné d’une chorégraphie à découvrir.
Parmi les chansons lancées en 2021 au Togo, ces 5 titres représentés par leur artiste détenteurs que je m’en vais vous citer ont connu un franc succès auprès du public. Ce sont des chansons que les Togolais ont eues beaucoup de facilité à adopter sans grand effort. Si vous n’êtes pas encore abonné, faites le maintenant en cliquant sur la clochette de notification en bas de votre écran. Pas trop de discours, on y va !
Ceci est mon analyse sur la carrière de Santrinos Raphael. L’ultime question à laquelle elle répond, c’est : Vu l’allure ascendante que sa carrière prenait dès sa rencontre avec Adebayor, et vu l’allure descendante qu’elle prend aujourd’hui, la carrière de Santrinos Raphael s’est-il trompé de direction ?
Lorsque le destin d’Adebayor a croisé celui de Santrinos, le jeune a d’abord commencé à s’attacher à son grand frère. Cet attachement venait d’une volonté de Santrinos lui-même, sauf qu’il a été obligé de diminuer l’intensité de cet attachement au nom d’un certain professionnalisme.
Au tout début, son humilité et le respect qu’il éprouve à la légende l’ont rendu plein d’admiration et plein d’inspiration. Adebayor, un grand initié, a remarqué cette innocence en lui, la même que j’ai aussi remarqué depuis le début et qui m’a valu mon soutien indéfectible que les gens confondent aujourd’hui avec une quelconque appartenance à la maison Mansa. Le résultat était que la légende s’est ouverte à lui et cette ouverture supposait que le jeune Santrinos aurait accès à tout ce que le maréchal se souhaite à lui-même sur le plan musical. Ça veut dire qu’il suffisait que Santrinos partage les mêmes feelings musicaux que Adebayor pour que celui-ci déverrouille de grandes portes dans sa carrière.
Adebayor est un fin amoureux de la musique afrobeat. Et vous avez vu la trajectoire sur laquelle il a placé Santrinos dès le début. D’un coup Stonebwoy, et d’un coup, on tombe dans le cercle des superstars anglophones. Santrinos était censé grandir dans ce milieu et emprunter la trajectoire anglophone. Adebayor aurait eu plus de facilité à déverrouiller les portes fermées de la musique togolaise s’il avait à sa disposition un pur produit qu’il peut façonner et marchandé avec les anglophones. Là était le vrai business.
Pourquoi Santrinos n’a aucune voiture de luxe ? Aucuns gadgets de superstar malgré son niveau actuel ? Eh bien parce qu’ils n’ont pas la pression, il n’y a rien dans le monde francophone qui les oblige à faire de telles dépenses pour avoir de tels gadgets. Ils n’y trouvent aucune importance vu que dans ce milieu francophone, tout le monde est habitué à la location. Ils n’ont pas la pression de ça.
Si Santrinos était dans le monde anglophone, la pression de ce milieu aurait déjà conduit Adebayor à lui offrir un jouet de Superstar.
Adebayor est respecté par les plus grandes stars de l’afrobeats. Wizkid qui est aujourd’hui le meilleur artiste d’Afrique est un pote à Adebayor. Ce n’est pas un pote de très loin, c’est un pote de « hi bro, wats up? », une proximité digne d’une relation fraternelle. Tout le game naija respecte Adebayor comme un trésor, un monument. Adebayor peut organiser à lui seul un bal de défilé des superstars de Grammy Awards pour son propre plaisir. Ce qui en clair signifie que Santrinos gagnerait gros pour sa carrière s’il était sous l’aile du Maréchal.
Aujourd’hui Adebayor aime sa musique, il le soutient dans sa trajectoire francophone comme un frère. Mais Adebayor sait qu’il n’y a rien là-bas. Adebayor sait qu’il n’y a rien en Côte d’Ivoire. Rien dans le show-business francophone à part des photos. Stonebwoy était la porte ouverte pour pénétrer et dompter le marché ghanéen, cependant le travail a été fait de façon superficielle et ils se sont acclamés et puis c’est tout. Oubliant que si Santrinos a pu faire un si beau mix avec Stonebwoy, il pourrait tuer quelques choses avec Shatta Wale ou Kidii ou un certain Kuami Eugene.
L’équipe de Santrinos a choisi le chemin au bout duquel il n’y a rien de concret. Ce n’est pas forcément la volonté de Santrinos lui-même d’emprunter cette voix, mais quand on avance en équipe, on est obligé de se mettre d’accord sur certaines décisions. Alors, il suit.
Aujourd’hui la relation entre Santrinos et Adebayor n’est qu’une relation normale comme tous les autres. Ça aurait pu être la dream team qui capote et déverrouille 🔓 la musique togolaise pour de vrai en l’introduisant sur le marché anglophone, le vrai marché du business. Mais l’équipe a décidé autrement. Dès fois, il faut savoir laisser l’instinct prendre le dessus sur la stratégie.
Ce destin peut se rattraper, c’est encore possible. Mais l’évidence est qu’il est déjà tard. Peu importe l’effort que Santrinos et son équipe fera dans le monde francophone, il n’aura plus le résultat de WAA.
WAA a déclenché le processus qui a attiré Adebayor et Adebayor est la seule clé pour déverrouiller la musique togolaise et faire de ce milieu une vraie place pour le business musicale. C’est lui qu’il faut suivre, ce n’est pas lui qui doit nous suivre.
Le jour où le jeune Kiko tombera dans les mains d’Adebayor, la musique togolaise basculera pour de vrai. J’ai fini.
K-Roll semble avoir perdu le fil conducteur de sa carrière. Depuis sa séparation « professionnelle » avec son ex-manager, sa musique danse dans la boue. Cet article n’est pas pour ceux qui s’arrêtent à l’apparence des choses. Si vous êtes là pour lire objectivement cette analyse, prenez bonne place, abonnez-vous en cliquant sur la clochette de notification en bas de votre écran et c’est parti. Oubliez d’abord tout ce qui se passe au présent pour K-Roll genre un featuring avec Nikanor qui passe sur Trace et tout. Ça ce n’est que le produit d’une dépense énergétique colossale sponsorisé par un mauvais plan qui ramènera la carrière de K-Roll de plusieurs pas en arrière au lieu du contraire. Donc suivez les vrais points ci-dessous.
K-Roll s’est révélé au public togolais entre 2015 et 2016. Cette révélation était le fruit d’un travail acharné élaboré par un jeune monsieur jadis très complice de son artiste K-Roll. Ce jeune monsieur a travaillé en corps et âme pour booster le projet K-Roll. Il était passionné par le fait de rendre agréable la musique de sa sœur (K-Roll) au regard du public togolais et d’imposer sa modeste carrière sur toute l’étendue du territoire.
Mais à partir de 2018, les choses ont commencé à changer dans le staff de K-Roll. On apprendra plus tard par les bruits de vouloir que ce jeune homme du nom de Kefas a deserté son poste de manager laissant la lourde tache de cette carrière dans les mains d’un autre. Kefas n’est plus à la direction artistique, ni aux commandes de la carrière de sa sœur k-Roll. Ces rumeurs ont-ils été confirmé ?
Eh bien non, car aucun communiqué n’a été rendu public à propos de cette séparation « professionnelle ». J’insiste sur la séparation professionnelle parce que ces personnes sont toujours en bons termes et se soutiennent mutuellement jusqu’à présent, sauf qu’ils ne travaillent plus dans la même logique. La carrière de K-Roll semble avoir perdu l’un de ses principaux piliers, ce qui justifierait son état délabré actuel.
Kefas a été reconnu dans toute la sphère du show-business comme étant l’homme de l’ombre qui a œuvré durement pour la propulsion de la carrière de K-Roll. Il avait joué son rôle à la perfection et la preuve est que le talent de la jeune sœur n’est pas passé inaperçu sur le territoire. K-roll a gagné une place considérable dans le cœur du public togolais grâce ce travail remarquable réalisé en collaboration avec son ex-manager Kefas.
Aujourd’hui, la carrière de K-Roll semble patauger dans la boue et on se voit obliger de croire à cette séparation professionnelle d’avec Kefas jamais rendu public. La Covid-19 a ralenti beaucoup de chose dans la sphère musicale togolaise, certes. K-Roll pourrait se justifier avec cet argument populaire et aussi le piratage de sa page (chose qui ne serait jamais possible sous la direction de Kefas). Mais l’évidence est qu’avec Kefas, la carrière de K-Roll ne manquait pas d’initiative louable pouvant servir à maintenir la réputation et le niveau de l’artiste dans les normes et sans aucune exagération.
K-Roll est une bosseuse pleine d’énergie. Mais ses énergies se retrouvent bloquées dans une incohérence idéologique et un mauvais plan de carrière qui la ramène toujours en arrière. Elle était bien partie pour faire de l’ombre à Almok pendant la longue absence de cette dernière devant la scène. Cependant, elle a baissé les bras par manque de plan innovateur et par paresse professionnelle prenant pour argument « la covid-19 ». Le gros projet « Belle Oh » réalisé avec Nikanor a été réalisé de toute pièce par K-Roll. Pourtant, au lieu de saisir toute la grandeur, ils ont préféré afficher Nikanor au premier plan en lui conférant tous les droits comme si c’était lui qui avait organisé le projet. Cette erreur professionnelle très grave pour une carrière n’aurait jamais vu le jour si Kefas était aux commandes. Kiko n’est pas le seul à souffrir au Togo, la carrière de K-Roll patauge actuellement dans la boue et on espère pour elle un vrai « relèvement ».
