Il est possible de se poser la question lorsqu’on remarque que la progression des vues a considérablement diminué depuis que le morceau a atteint la barre du million de vues. Il y a deux semaines, King Ghetto Mike faisait la une avec son fameux titre « Heaven is smiling » en collaboration avec Mr P, la superstar nigériane du groupe P-Square. Après un record fulgurant de 1 million de vues atteint en seulement 3 jours et demi, le morceau peine à évoluer dans son allure initiale.
Actuellement, les vues tournent autour de 1,2 million en 2 semaines et les gens se demandent si cette régression du rythme serait due à l’achat de vues. Alors, au moment où les spéculations continuent, l’ultime question est : King Ghetto Mike a-t-il réellement acheté des vues pour son titre Heaven is smiling ?
La régression est remarquable après 1 million de vues atteint en 3 jours et demi. On s’attendait à 2 millions en une semaine, puis 5 millions de vues en 1 mois, vu le poids de l’artiste en collaboration. Mais à suivre l’allure actuelle, les choses ne se passent pas vraiment comme ça devrait. Les spéculations poussent à remettre en doute la crédibilité de King Ghetto Mike au sujet d’un probable achat de vues.
Si on sait que le rappeur a eu à faire recours à un buzz pour amplifier la nouvelle de sa collaboration, chose qu’il a nié et qui a viré à un cauchemar avec un animateur de la place ; eh bien il apparait normal de se demander s’il n’a pas fait des petites magouilles vite faites pour obtenir un record de vues afin de flatter son égo. Parce que son cas devient très louche…
1,2 million de vues, 18k mentions j’aime et 2k commentaires à l’instant (28 juin 2022 à 16 h GMT), il y a réellement de quoi remettre en doute la crédibilité des 1 million de vues en 4 jours. Mais tout ceci ne serait que pure spéculation, car loin de l’achat de vues, un paramètre simple expliquerait la régression remarquée dans l’allure des vues. Il s’agit d’un effet psychologique engendré par le succès rapide du morceau. Je me fais le plaisir de vous expliquer le contexte.
Heaven is smiling de King Ghetto Mike bloqué par un effet psychologique
En effet, les Togolais ont joué un grand rôle dans la diffusion de ce single. Beaucoup de personnes pourraient croire que la majorité de ceux qui ont visionné cette vidéo sont anglophones, ce qui est en partie vraie. Mais il faudrait aussi reconnaitre que les Togolais sont ceux qui ont le plus communiqué sur le morceau à travers le bouche à oreilles classique et des partages intensifié sur les réseaux sociaux. Ceci aurait drainé le maximum d’intérêt pour cette collaboration sur le plan national, car on venait de découvrir qu’un artiste togolais a fait une chose presque impossible selon l’entendement du public togolais.
La vidéo a fait le tour de quasiment toute la nation en espace de 24 h. Tout le monde en parlait sur tous les réseaux, l’enthousiasme était vif. Et je pense personnellement que beaucoup de personnes ont partagé cette vidéo dans leur communauté sur les réseaux sociaux sans complexe, provoquant un gigantesque engouement collectif qui s’est répandu jusqu’à l’international en passant par la diaspora. Les Togolais avaient quelques choses à avoir dans l’obtention de ce record de vues. Car la communication au niveau des chaines internationales ne prend pas effet instantanément sur le nombre de vues. Il faut au moins une semaine pour commencer à voir les effets d’une communication sur les chaines télés et radios professionnelles.
Ghetto Mike a commencé sa communication sur les chaines internationales 1 jour après le lancement, ce qui suppose qu’il fallait au moins attendre quelques jours de matraquage pour attirer l’attention du public internationale et espérer remarquer les effets sur le nombre de vues. Le record du million de vues en 3 jours et demi s’est joué dans l’ensemble sur les réseaux sociaux et ceci grâce au public togolais, je sais que ça va être difficile à accepté vu qu’on a toujours du mal à reconnaitre notre propre potentiel. Mais désolé, c’est le cas, aucun étranger n’a communiqué sur ce projet plus que les Togolais. L’engouement était réel avec un fort élan patriotique.
Le partage de Mr P a attiré seulement une partie de ses fans, car il n’a pas fait plus de 3 partages de ce lien. Les recommandations de YouTube dues au visionnage et au partage des internautes togolais ont propulsé la vidéo. Le hic était qu’une fois le million de vues atteint en 3 jours et demi, les Togolais ont été ému à un degré maximal. Extrêmement satisfait du travail fourni, la réaction émotionnelle qui a suivi était le repos.
Ah oui, l’effet était comme si c’était déjà bon le million, plus donc besoin de se fatiguer dans la diffusion. Les partages ont considérablement baissé sur la toile, pour ne pas dire que ça s’est totalement arrêté. Aujourd’hui presque plus personne ne partage le lien de cette chanson, car le feedback psychologique fait croire que tout le monde l’a déjà vue et que continuer à partager ce lien serait emmerdé volontairement les gens.
Juste après avoir touché le million, les partages se sont arrêtés. Les effets de la communication sur les chaines internationales ont pris le relais, poussant la vidéo dans son rythme actuelle. Voici un peu ce qui justifie le frein remarqué dans la progression des vues après que le clip a touché le million. En conclusion, je dirai simplement que King Ghetto Mike n’a pas acheté des vues, mais que la progression de son clip s’est heurté à un effet psychologique de masse de la part des Togolais. Il faut une expertise pour débloquer ce genre de cas afin de permettre à la vidéo de maintenir le rythme. Tout se joue dans la stratégie de communication.
Les fans de J-Gado sont au courant du récent voyage de leur artiste. Le jeune titulaire du tube N’Kogné a fait une petite virée de quelques jours au Ghana et on pense qu’il y était pour chercher une collaboration. Une collaboration ou simplement un tournage de clip ? Les deux se rejoignent ! Ce qu’on en déduit est que la jeune étoile togolaise était à la recherche de quelques choses de nouveau pour sa carrière et il a choisi le Ghana. Pourquoi s’est-il orienté vers le Ghana ?
Une question de direction artistique pour J-Gado
Les fans de la musique de J-Gado savent que les compositions de leur artiste sont profondément influencées par les tendances anglophones, notamment l’afrobeat et l’amapiano. S’orienter vers le Ghana pour une collaboration ou pour un tournage tout court est une manière pour l’artiste de se connecter un peu plus aux sources qui influencent sa musique.
Le Ghana est privilégié dans le développement de la musique afrobeat sur le continent, avec des talents super compétitif sur le plan international. On sait que ce pays fait la queue directement derrière le Nigeria, premier du nom sur le continent en matière de musique, ce qui en clair signifie qu’un positionnement là-bas peut contribuer largement à gagner un peu plus de popularité dans le monde de l’afrobeat international.
Quel enjeu pour la carrière de J-Gado ?
Si J-Gado arrive à se taper une collaboration de taille au Ghana et que le produit connait du succès, il est possible au jeune étoile togolais de poursuivre sa carrière dans le sillage de l’afrobeat anglophone. Étant talentueux, il pourrait très vite se démarquer et se tailler une place de choix dans le rang des grands artistes de la sous-région. L’enjeu est donc de taille pour lui. Au cas contraire, il va devoir se contenter de sa petite popularité au Togo et continuer de produire des morceaux pour pas grand-chose comme résultat.
Toutefois, est-il obligé de se taper une collaboration de taille ? On se demande, vu que cela représenterait beaucoup de dépense qui constituerait d’ailleurs un piège pour la suite de sa carrière. Il suffit que J-Gado se trouve un jeune artiste émergent qui est bien calé dans son registre là-bas et de produire un bon morceau qui sera mis en avant avec une bonne communication et il est probable d’avoir le même pourcentage de succès qu’une collaboration de taille. On pense que les artistes émergent ne manquent pas dans la région du Volta au Ghana. Il y a d’ailleurs des similitudes au niveau du langage qui permettrait une belle alchimie musicale.
Mais ceci n’est qu’une spéculation. J-Gado a annoncé la sortie imminente d’un nouveau titre intitulé « Vaa » et il semblerait que ce single soit le produit de sa petite virée au Ghana. Sera-t-il en collaboration ou en solo ? Eh bien ça, c’est qu’on entend de voir, mais je doute fort que le jeune soit parti jusqu’au Ghana juste pour tourner un clip. S’il s’avère que c’est le cas, eh bien on va devoir féliciter le niveau d’implication de l’artiste et sa maison de production dans la recherche de nouvelles vibes. C’est toujours bien de faire voyager ses fans à travers sa musique.
À noter que pour les questions de direction artistique, J-Gado était à la base un rappeur qui s’est travesti dans l’afrobeat pour des questions commerciales.
Josey a finalement réagi à propos de la polémique qui entache son image de femme artiste à l’heure actuelle. Il s’agit de sa vie privée mise à nue depuis un moment sur les réseaux sociaux par les kpakpato. La star de l’afrornb ivoirien est accusée d’avoir divisé un couple en arrachant le mari.
Concerné par le sujet, Serey Dié, le mari en question, était allé se confesser aux médias en racontant sa version de la situation. Serey Dié affirmait dans le confessional de Konnie Touré qu’il était le seul responsable de la situation qui touche aujourd’hui négativement l’image de ses deux femmes (Aline et Josey). L’ex-capitaine des éléphants a avoué qu’il a fait usage de mensonge pour garder Josey auprès de lui et que cette dernière n’aurait jamais accepté si elle savait toute la vérité concernant sa vie avec son ex-femme.
Dans sa réaction, Josey est allée dans la même logique que son copain Serey Dié. Elle présente ses excuses aux fans et affirme avoir suivi son cœur au détriment de la raison. Josey assure qu’elle est désolée par rapport au tournant des choses et qu’elle espère que la première femme de Serey Dié appélé Aline lui pardonnera. Car, comme l’aurait bien insinué Serey Dié, il y a eu beaucoup de mensonges et de manipulations dans l’histoire. Les choses se seraient passées autrement sinon.
Voici un peu le message de Josey.
À Mes fans,
À Ma nation,
À Ma communauté,
« L’erreur est humaine et le pardon divin »
Depuis quelques jours, vous êtes nombreux à réagir à une série d’informations, mais également de spéculations impliquant, malheureusement, ma vie privée.
Je suis une artiste qui devrait faire l’actualité, par la qualité de sa carrière musicale et servir de modèle aux plus jeunes. La vérité est que j’ai suivi mon cœur. Je ne suis qu’un être humain.
Je présente mes sincères excuses et demande humblement pardon à celles et ceux que mes attitudes ont blessé et choqué.
Pardon à mes fans, à mes parents, aux membres de ma communauté religieuse ainsi qu’à tous les chrétiens.
Je continue d’apprendre de la vie, et je prie qu’Aline trouve un jour la force de me pardonner.
J’espère pouvoir prendre appui sur vous, pour m’aider à avancer.
Avec l’aide de Dieu, je tâcherai, à nouveau, de mériter votre confiance.
L’état de la musique togolaise demeure au centre des discussions. L’objectif étant de mieux cerné les contours des différents handicaps qui freinent le développement des artistes locaux, on est souvent amené à analyser les problèmes sur d’autres angles. Pour cette fois, nous allons essayer de comprendre pourquoi les artistes togolais sont rares sur les projets de collaborations à l’international. N’hésitez pas à mettre votre avis en commentaire en bas de l’article et surtout « abonnez-vous ».
La question ne concerne pas les projets de collaboration venant des artistes togolais. Il s’agit plutôt de comprendre pourquoi les artistes étrangers invitent très rarement leurs confrères togolais sur leurs projets de collaborations, single, EP ou albums.
La musique togolaise ne pèse pas sur le plan international
Déjà, le simple fait de remarquer que les projets de collaboration internationale entre le Togo et les autres pays émanent majoritairement du Togo, pousse à réfléchir sur la considération porté aux artistes togolais sur le plan international. A l’heure où le défi majeur de la grande majorité des artistes locaux consiste à s’exporter à l’international à travers des collaborations d’estime, il faut se demander si la réciproque est vraie ou possible. Parce que la réalité est que très souvent ces artistes font face à des refus catégoriques de la part des artistes avec lesquels ils souhaitent collaborer. Et ça porte un gros coup à leur égo qui les démotive complètement. Alors faut-il continuer à chercher des collaborations internationales sachant qu’on n’a pas du tout le poids qu’il faut ? Ou bien faut-il réfléchir autrement ?
Est-ce que les artistes des autres pays pensent aussi à collaborer avec des artistes togolais lorsqu’ils souhaitent s’exporter ?
En matière de show-business, les rapports sont basés sur la notoriété, l’influence, le poids et la visibilité. Pour comprendre pourquoi les artistes togolais se font rarement invités sur des projets à l’international, il faudrait d’abord trouver le poids, la place et la visibilité dont bénéficie la musique togolaise à l’international. Pour se faire peser dans la balance, la base serait la visibilité. Il faut d’abord se faire voir à l’extérieur avant d’espérer jauger la considération que portent les étrangers à la musique de l’artiste togolais. Tout ceci revient à une seule question : « Est-ce que la musique togolaise est avant tout visible à l’étranger ? ».
De façon globale, les artistes togolais sont conscients que la musique locale n’a aucune visibilité à l’extérieur des frontières togolaise. Je précise de manière générale, parce que maintenant où les millions de vues s’atteignent facilement au Togo pour les quelques rares artistes, on peut dire qu’il y a une petite visibilité internationale au profit des artistes comme Toofan, Almok, Shad, Santrinos Raphael, Juliano, Sethlo et autres. Les artistes togolais cherchent donc à résoudre le problème de la visibilité de leur musique à travers les collaborations internationales. Voici même l’origine de la mentalité qui précède leurs folles envies de s’exporter. Mais il faut se demander comment les autres pays sont arrivés à se positionner sur le plan international ? Étaient-ils aussi passés par cette mentalité qui consiste à faire des collaborations avec des artistes internationaux avant de s’imposer ? Ou bien ont-ils plutôt fait un travail de fond sur la qualité de leurs musiques et communiquer intensément sur leurs produits, de quoi attirer l’attention des superstars mondiales ?
Le symbolisme d’un registre musical, de l’art et la communication
Je pense personnellement, après l’analyse sur les registres qui bénéficient d’une place de choix sur le contient, qu’il y a eu d’abord un travail de fond qui a été fait sur le plan national afin d’exiger convenablement la créativité des artistes au niveau locale. Ce travail de fond aurait permis à l’art local de rassembler les peuples du territoire à la diaspora autour de leur patrimoine musicale, propulsant ainsi un nationalisme culturel qui a attiré l’attention des étrangers.
L’afrobeat, par exemple, s’est imposé au Nigeria comme un patrimoine culturel qui symbolise l’histoire de l’oppression subit par le peuple nigérian en période coloniale. Le nationalisme culturel a très vite propulsé le rythme, conférant ainsi une considération contagieuse au mouvement. Les artistes nigérians continuent de bénéficier de la notoriété de l’afrobeat dans leur cheminement artistique. C’est un peu l’histoire cachée derrière ce registre qui attire l’attention sur ses adeptes, faisant d’eux des symboles à considérer sur le plan continental. Ainsi, les collaborations internationales sont facilitées dans leur carrière, car grâce à leur créativité, ils ont su faire de ce registre un puissant symbole historique sur le plan continental.
S’il n’y a aucune attraction pour un registre donné, il est difficile d’avoir l’attention et le sentiment au naturel qui permet de collaborer avec un artiste sans forcer. Si la musique togolaise n’émet pas de telles vibrations qui attirent intensément les peuples, il sera toujours difficile à un artiste étranger de s’intéresser à ce qui se fait au Togo sur le plan culturel.
Je me rappelle que pour le tournage de son clip « Run The World », Beyoncé a fait appel à des danseurs africains qu’elle a découverts sur YouTube. Elle était attirée par leur dance et elle voulait l’apprendre pour tourner son clip. Ainsi, ces danseurs africains ont été invités à collaborer avec une superstar mondiale. La qualité de la dance et l’origine de ceux qui la pratiquaient ont suffi pour attirer l’attention. Beyoncé était fan de l’histoire qui accompagnait cette danse. Sur le site du tournage, elle était tellement empathique vis-à-vis de ces danseurs… Ceci pour dire, qu’il s’agisse de la musique, la danse, la mode ou la peinture, il faut toujours un symbolisme historique qui accompagne l’art, si on espère qu’il soit attractif.
Aujourd’hui, le Togo dispose de toutes les ressources qu’il faut pour se positionner. Il suffit de faire un travail de fond sur un registre bien précis et de définir une politique de communication qui permet de le propulser comme un puissant symbole historique pour le pays. Je crois que le registre est déjà disponible, sauf que la communication pose un autre problème. Les artistes togolais éprouvent beaucoup de difficulté à se mettre en avant comme il le faut, et ça, c’est un handicap qui limite la visibilité des œuvres artistiques locales. Alors que faire ?
Josey se retrouve aujourd’hui au cœur des critiques venant de partout sur le continent. À qui la faute ? Après avoir engendré un deuxième enfant pour son copain Serey Dié, et après que la nouvelle a fuité sur les réseaux sociaux, les professionnels du congossa ont braqué leur machine à kpakpato sur elle. Le discours est tel qu’on présente la star de l’afrornb ivoirien comme une tchiza de race pure, le genre capable de diviser un couple et d’y laisser deux enfants sans avoir la bague. Si vous êtes africains et vous ne comprenez pas ce que tchiza veut dire, franchement ce n’est pas mon problème. Mon affaire là là là, c’est de vous expliquer comment Josey s’est fait manipuler par le capi.
Le nom de Josey est super gâté à l’heure-là. Elle reçoit des critiques et des injures à deux balles venant d’un peu partout sur les réseaux sociaux et personne ne peut rien pour elle. Ah ai-je dit personne ? En effet, son partenaire, l’ex-capitaine des éléphants est prêt à prendre les balles pour sauver l’honneur de sa très chère copine. Il était le mieux placé d’ailleurs. Dans son élan, Serey Dié s’est résolu à faire la lumière sur sa vie de couple une bonne fois pour toutes. Son intention était de démontrer aux millions d’internautes qui suivent de près sa vie de famille, que sa copine Josey ne mérite pas toutes les critiques et injures dont elle est actuellement victime.
Serey Dié et son fils eu avec Josey
Il est passé à l’action en allant se livrer dans le Confessional de la très chère et très honorable animatrice Konnie Touré. Sauf que le film n’a pas fait l’effet qu’il devrait normalement faire. Les critiques et injures ont explosé avec une intensité deux fois plus grande qu’avant. Et c’est la débandade totale, Josey se retrouve encore plus injurié qu’avant. Là même c’est pire, elle est traitée de tous les noms et ce n’est pas joli à voir pour son image de femme africaine et star de la musique.
La caravane va passer malgré les aboiements du chien, mais au moins les confessions de Serey Dié auront servi à clarifier quelques points importants à propos de sa relation avec Josey. Au fait, Serey Dié se sent coupable d’avoir été le créateur de tout ce vacarme qui touche pleinement à la dignité de deux femmes qu’il qualifie de très belles et bonnes personnes. En effet, Serey Dié avoue que ni Josey, ni Aline son ex-femme n’avaient demandé à être au milieu d’un tel bourbier. Il prétend et présume que c’est son comportement de garçon Don JuanCasanova qui a conduit ces deux femmes à faire face à une telle situation aujourd’hui.
Serey Dié avoue avoir manipulé Josey pour l’introduire dans ce qui est devenue aujourd’hui une relation amoureuse sérieuse. Il affirme clairement que s’il n’avait pas fait usage de mensonge, Josey n’aurait jamais voulu s’introduire dans cette relation. Faisons un peu de storytelling…
Serey Dié et Aline sa première épouse
Serey Dié était légalement marié à Aline, un mariage qui est resté valide jusqu’à présent. Sauf que les choses devenaient de plus en plus compliqué entre les deux compagnons. Après avoir eu 5 enfants, la distance a dû se créer, laissant les anciens amoureux dans une relation complexe. Pendant ce temps, Serey Dié faisait usage de ses techniques secrètes de drague sur Josey. Envouté par les courbes de la jolie chanteuse, il a dû faire usage de plusieurs mensonges pour la faire mordre à l’hameçon. Josey tombait dans le filet sans se rendre compte qu’elle s’embarquait dans une aventure rocambolesque digne d’un film de pépé calé. Un premier enfant est sorti dedans et il a fallu que Serey Dié prenne en main ses responsabilités. C’est alors qu’il avoua à Josey sa véritable situation. « Au fait, je suis marié légalement, mais c’est compliqué… »
C’est ainsi que Josey est mise au courant à propos de la vie conjugale du père de son premier gosse. Faudrait-il faire un retour en arrière ? Ou bien continuer en espérant voir ce que demain réserve ? Elle aurait préféré la première option, sauf qu’on lui a appris que dans la vie « il faut espérer ». Alors, elle espéra et c’est dans l’espoir que le deuxième gosse est venu comme ça, on s’en va là-bas comme ça. Finalement, tout ceci ne serait peut-être pas arrivé si Serey Dié n’avait pas manipulé Josey. Elle serait sûrement dans les bras de Dj Arafat et le phénomène Carmen Sama n’aurait sûrement jamais fait irruption. Mais Serey Dié n’a pas voulu laisser la jolie mousso partir dans le filet du Daishikan Zeus d’Afrique. On se rappelle cette petite guéguerre entre les deux hommes au sujet de Josey ? Au fait, Serey Dié avait franponné, mais son défi était de la garder, parce qu’il était tombé fan. L’amour quand il nous tient… Ohlolo c’est du gros n’importe quoi wesh.
Ainsi, Josey s’est fait manipuler, Aline s’est vraiment senti blessé et tout le monde se sent blessé finalement parce que l’ex-capitaine Serey Dié a décidé de franponner gros koui. Ah, la caravane va passer… Abonnez-vous.
Marie La Rose est l’une des influenceuses togolaises les plus suivies sur les réseaux sociaux. Le dire comme ça n’est pas mal si je ne veux frustrer personne. Mais au fait, ce serait déformé un peu la vérité, parce qu’en vrai, elle n’est pas « l’une des… », elle est plutôt la première et la seule influenceuse togolaise ayant réussi à garder sa ligne depuis ses débuts jusqu’à maintenant. Ne vous inquiétez pas, j’adore frustrer les gens avec la vérité ou plutôt « ma vérité », ah ouais. Marie La Rose, la mère, je vous donne tous les détails, keep calm and abonnez-vous en cliquant sur la petite clochette de notification en bas de votre écran.
Ça fait longtemps que je n’ai pas nourri mes +3000 lecteurs que vous êtes, mais je sais que vous êtes toujours là, parce que vous êtes des survivants. J’espère au moins que je vous ai manqué…
Aujourd’hui pour mon retour spécial, je vous livre un ou plusieurs détails à savoir sur la reine mère des influenceuses togolaises. Celle-là même qui a haussé le level à son niveau maximal, la dame qui est aujourd’hui l’égérie du phénomène Nana Benz au Togo et qui inspire toutes les jeunes filles togolaises à réussir… Il ne faut pas que je parle beaucoup, on risque de m’agresser. Trêve de bavardage, on y va !
Les premiers pas de Marie La Rose sur les réseaux sociaux
Alors, je vous raconte, lorsque Marie La Rose faisait ses premiers pas sur les réseaux sociaux, le phénomène des influenceuses n’avait pas encore de sens au regard des internautes. On parle d’une ou deux décennies en arrière, un moment où la majorité des noms actuellement connues dans la blogosphère togolaise n’avait pas encore songé s’inscrire sur Facebook. Je sais, ça fait mal, désolé…
Plus tard, en 2017, Marie La Rose créait sa page officielle sur laquelle elle demeure active jusqu’à présent avec +350000 abonnés au compteur.
En ces périodes-là, le phénomène des influenceuses ne battait pas encore son plein au Togo. Le show-business était toujours dans son état embryonnaire, mais la vie en Amérique a filé un coup d’avance à Marie La Rose en ce qui concerne le développement des tendances futures sur les réseaux sociaux. Alors, elle s’est appliquée…
De fil en aiguille, avec une ligne éditoriale qui met en avant son lifestyle et son charme, Marie La Rose attire de plus en plus l’attention des internautes. Elle réussit à se construire une popularité à l’internationale en s’incrustant dans les affaires sociales et culturelles des pays de la sous-région francophone. Au fait, elle s’était construit une identité de leader d’opinion qui lui permettait de s’exprimer sur l’actualité socioculturelle à la une. Elle n’hésite pas à Djinzin comme on le dit dans le jargon des blogueurs vidéastes.
Grâce à sa notoriété et son soutien à la musique togolaise, plusieurs artistes ont commencé à citer son nom dans leurs chansons. La popularité de Marie La Rose s’est ainsi vite agrandie, inspirant d’autres jeunes filles de la diaspora à suivre ses traces. Ce n’est qu’après que les jeunes togolais ont commencé à s’intéresser au phénomène des influenceurs sur les réseaux sociaux. Et là, plusieurs comptes et pages ont été créés, plusieurs buzz ont vu le jour, et c’est dans ça on est actuellement, on s’en va là-bas comme ça.
Marie La Rose possède sa propre marque de beauté. Elle ouvre son entreprise spécialisée dans le cosmétique et associe le marketing à sa présence sur le digital. Elle devient rapidement une référence dans le secteur et son succès en tant que femme indépendante lui permit de s’identifier aux Nanas Benz. À noter que les Nanas Benz sont une catégorie de femmes d’affaire togolaise indépendante financièrement grâce au succès que connaissent leurs entreprises (de pagnes, à la base) situés en pleins cœurs du grand-marché de Lomé. Elles ont joué un rôle important dans l’histoire du Togo et ça je vous laisse faire vos propres recherches au cas où vous ne savez pas de quoi je parle.
Marie La Rose ne fait pas du commerce de pagne, mais elle estime, dans sa conception des choses, que toutes femmes entrepreneurs ayant réussi à avoir du succès dans ses entreprises est une Nana Benz. Ainsi est-elle devenue l’égérie du phénomène Nana Benz contemporain, comme le souligne la définition.