C’est le buzz du moment au Togo. L’une des 25 candidates qui se présentent à l’élection Miss Togo 2022 se fait lourdement lynché sur la toile togolaise sous les regards silencieux du Comité d’organisation. La candidate numéro 22 fait actuellement face à une vague de moquerie à outrance à cause de son apparence physique et je ne crois pas que cet état des choses soit imprévu par un comité aussi professionnel que Miss Togo. Je vous étale mon analyse sur la situation, mais ça reste des analyses et non des « accusations ». J’espère que vous êtes déjà abonné, sinon cliquer sur la clochette de notification en bas de votre écran et c’est parti.
La Candidate numéro 22 nommé NANWOU Ikpimti Chérifatou ne s’en sort visiblement pas face aux critiques, injures et moqueries portant atteinte à son image ainsi qu’à son intégrité féminine. Cette vague de moqueries a été déclenché par une publication de présentation des 25 candidates sur les réseaux sociaux officiels dédiée à l’évènement Miss Togo. L’image de la candidate 22 était un peu spécial si on ose la comparer aux standards d’une vraie reine de beauté. Cette étudiante scientifique de 23 ans a des particularités qui ne font pas forcément l’unanimité en termes de beauté. Ce qui lui a valu des injures et humiliations sans cadeau de la part de ses compatriotes togolais. Selon vous, le comité d’organisation n’était-il pas au courant que l’image de cette jeune fille provoquerait une telle campagne de dénigrement à son égard ?
Essayons de jeter un coup d’œil aux critères de sélection des Miss. L’évènement Miss Togo de l’année 2022 n’a pas pu perpétrer le rituel des présélections régionales. Ceci serait dû à la Covid-19, contraignant le comité à opter pour une présélection flash « vite fait » dans la région maritime. Pour participer à cette présélection, il fallait juste avoir une taille bien définie, savoir parler couramment le français et avoir une bonne moralité. Ce qui suppose que techniquement la beauté n’est pas un critère important pour se présenter à Miss Togo 2021. Mais entre nous, « on sait que la beauté compte » et ça nul ne peut le nier. Beauté même serait étonné de savoir qu’elle ne compte pas…
Le comité sait bien que la beauté compte puisqu’il s’agit d’un concours de beauté. Ce qui en clair signifie que « ne pas être belle » et se présenter qu’à même à un concours de beauté entrainerait à coup sûr une campagne de moqueries de la part du public. Bon, là on va devoir remettre sur la table la question de la beauté. Qu’est-ce qu’une femme belle ? La réponse est sans doute relative, mais à partir du moment où certains traits physiques sortent de l’ordinaire, l’appréciation de la beauté devient comme une œuvre d’art critique et polémique. Tout ceci pour dire le comité d’organisation Miss Togo savait déjà très bien que l’image de cette jeune fille candidate 22 allait provoquer la moquerie et les injures de la part du grand public. Ce comité a toléré ce détail, livrant ainsi la jeune candidate à la vindicte populaire.
Le comité aurait pu la recaler, mais on me dira que tout le monde a droit à sa chance, « on ne connait pas le futur et blablabla ». La vérité est que même si le comité la gardait dans la course sachant bien qu’elle ne fera pas l’unanimité, il aurait pu faire un bon usage de son image en ajustant au mieux ses défauts et en la présentant sous son meilleur angle afin d’éviter cette campagne de dénigrement qui nuit à la santé psychologique de la jeune fille et qui pourtant profite largement à l’évènement. Aujourd’hui on remarque que l’image de la candidate qui a provoqué la grosse campagne de dénigrement a été retiré des publications d’origines. C’est bien, cependant ça aurait pu être fait plus tôt pour esquiver ces injures publiques, n’est-ce pas ? L’effet étant déjà provoqué, le comité joue maintenant au médecin après la mort. Selon vous, le comité Miss Togo, professionnelle de son état, a-t-il volontairement livré cette jeune fille à la vindicte populaire pour le buzz de l’évènement ? Vos avis seraient très intéressants à lire.
Actuellement en tournée à Abidjan, Lady Sonia s’est donné en interview dans l’émission polémique PPLK. Les questions étaient arrivées à un moment où il fallait défiler des photos de certaines personnalités publiques afin qu’elle puisse s’affirmer à leur sujet. La première photo était celle du Coach Hammond Chic. Lady Sonia a fait comprendre qu’elle ne la connaissait pas personnellement et qu’elle ne la suivait pas du tout. Ces propos n’ont pas plu aux fans du coach Hammond Chic surtout que juste après ça, Lady Sonia félicitait une autre personnalité pour son professionnalisme en tant que Coach. Et c’est parti la guerre, la toile s’est cassé. Dans ce billet, je vous présente la logique qui cause problème entre Lady Sonia et Hammond Chic.
Hammond Chic évolue dans le sens de l’opinion publique. Elle est beaucoup plus dans la justification et la normalisation de certains comportements sociaux qui ne sont pas forcément positifs. Elle arrive à s’exprimer dans le langage qui plait à l’opinion publique, ce qui permet à des milliers de ses fans de s’identifier à elle. Du coup, Coach Hammond Chic n’est pas vraiment un coach dans le sens professionnel du terme. Elle est juste une personnalité publique et un leader d’opinion qui a trouvé une méthode simple pour plaire à sa communauté et être plus proche de ses fans. C’est une influenceuse, elle fait son mouvement en étant égale à elle-même et ce qui est bien, c’est qu’elle n’a jamais revendiqué un titre ou une place de coach. Elle s’est fait appeler coach et ça reste là.
Sauf que l’appellation Coach ne met pas d’accord Lady Sonia lorsque la personne qui l’utilise ne s’applique pas selon les méthodologies professionnelles qui régissent le domaine du coaching. Lady Sonia est un coach certifié et classé parmi les 100 personnalités les plus influentes en Afrique. Elle a fait des études dans le domaine, c’est une pédagogie, elle est méthodique et c’est normal si elle n’apprécie pas les gens qui font mal les choses qui se rapportent à son domaine.
Donc il y a ce complexe crée par cette nuance dans la méthodologie professionnelle adoptée en tant que coach qui vient mettre une ligne de démarcation entre Lady Sonia et Hammond Chic. Jusque-là c’est tout à fait normal, ce n’est pas de la haine ni de l’aigreur. Il s’agit d’un complexe professionnel qui n’a rien à avoir avec la personnalité des deux coachs.
Les deux personnes peuvent bien s’apprécier, mais ne pas aimer la manière dont elles s’y prennent l’une et l’autre dans l’accomplissement de l’œuvre professionnelle qui régit le domaine auquel elles sont liées. C’est une question de connaissance, tout dépend du niveau d’études des deux. Celle qui a pris du temps pour l’étude aura toujours des remarques à faire sur celle qui se laisse aller en freestyle, même si le freestyle marche bien. Parce que la méthodologie calcule et prévoit le résultat alors que le freestyle peut parfois laisser des dommages imprévus. Ce qui n’est pas du tout bien dans le domaine du coaching puisqu’il y a des habitudes et comportements sociaux en jeu. C’est toute une psychologie qu’il faut savoir contrôler. D’où l’importance de la méthodologie professionnelle.
Outre ce complexe professionnelle qui tissait l’entente des deux personnes au bout d’un fil, il y a eu une vraie mésentente qui à couper le lien. Ça ce sont des affaires de femmes, normalement ça ne nous regarde pas. C’est surement des petits caprices de ton et de manière. Chacun a pris sa direction connaissant désormais sa position vis-à-vis de l’autre. Lady Sonia aurait pu adopter une stratégie de communication professionnelle qui l’amène à dire sur ce plateau ce que les gens ont besoin d’entendre de positif. Mais il y a ce complexe qui est là et le fait de ne pas opter pour l’hypocrisie.
Elle a dit ce qu’elle pensait comme elle le pensait et surtout de la manière dont elle le pensait, laissant place à des interprétations qui sont actuellement sources de polémique. Je pense personnellement que sur le terrain professionnel, il faut rester professionnel, et c’est peut-être ce qui a manqué à Lady Sonia dans ses réponses. Elle aurait pu dire exactement ce qu’elle pensait d’une manière claire et concise comme s’il n’y avait jamais eu d’antécédent. Mais là dans sa communication, il apparait clairement qu’il y a eu des antécédents et c’est la seule chose qui n’est pas professionnelle.
Sinon, en ce qui concerne le sens de ce qu’elle dit, elle a raison, car le coach Hammond Chic n’est pas dans les normes professionnelles du coaching, et je pense qu’elle n’a pas envie de l’être puisqu’elle a sa propre ligne qui plait déjà à ses fans. Lady Sonia va devoir accepter la situation telle qu’elle est et faire avec le fait qu’il existe des gens qui s’amusent bien avec ce qu’on prend des fois trop au sérieux !
Malgré que sa musique traite majoritairement le thème de l’amour et suscite beaucoup de fans à travers le monde, le chanteur Tayc affirme ne pas être en phase avec la définition populaire accordé à ce sujet. Tayc n’est pas du tout d’accord avec le fait de « tomber amoureux » et il affirme ses raisons. Moi, je prend tout ce qu’il dit pour refaire une analyse de sa personnalité et vous allez voir ce que Tayc peut bien être en amour. Abonnez-vous, activer la clochette en bas de votre écran et on y va !
D’après la conception populaire de l’amour, il faut rencontrer quelqu’un qui nous plait pour ensuite « tomber amoureux » de cette personne et si la réciproque s’installe, on parle d’une histoire d’amour ou carrément d’une relation amoureuse. Selon Tayc, l’expression « tomber amoureux » implique qu’il faut « tomber » et s’il faut vraiment « tomber » avant d’être amoureux, eh bien il semble ne pas être prêt pour ça.
« Je pense n’être jamais tombé vraiment amoureux parce que le verbe même c’est tomber. Donc tomber c’est quelque chose que tu ne prévois pas » a-t-il affirmé dans une émission télévisée.
Tayc dit qu’il n’est jamais tombé amoureux jusque-là, puisque « tomber » est une chose imprévisible. Ce qui suppose clairement que le chanteur se montre très prévisible dans la gestion de ses sentiments. Nous avons affaire à un chanteur qui ne conçoit pas le fait de s’abandonner à un sentiment hasardeux qui fait échouer, genre « tomber » lorsqu’on s’y lance.
« J’aime aimer intelligemment »
On a envie de lui poser la question « qu’est-ce que ça signifie aimer intelligemment ? », mais c’est clair que le chanteur camerounais affiche discrètement le caractère dominant dont il fait preuve dans sa vie sentimentale. Tayc aime avoir le contrôle sur ce qu’il ressent, je pense bien que c’est ce que ça signifie. Mais n’est-ce pas la manifestation d’une peur d’être brisé ?
« C’est bizarre. Après coup, je pense que c’est une fois que tu n’es plus avec la personne que tu te rends compte si tu l’aimais ou pas »
Son caractère prévisible ou cet amour intelligent dont il fait mention ne l’aide pas à ressentir le présent, puisqu’il est toujours en train de chercher à garder le contrôle. Il faudrait qu’il se sépare d’une personne pour savoir si vraiment il aimait cette personne. Du coup, Tayc ne vit pas l’amour, il vit « le contrôle » d’où son envie ironique de « tomber amoureux ». Il ne veut pas pour de vrai, ce mec préfère être seule ou carrément être dans une relation où il détient le contrôle absolu.
« Je ne demande que ça : tomber amoureux. Même si ça fait peut-être mal des fois. »
N’est-ce pas de l’ironie ? Tayc n’est pas du tout prêt à tomber amoureux. Le chanteur a extrêmement peur de perdre le contrôle et d’avoir mal. Ce contrôle dont il fait souvent preuve en amour justifie l’angle sous lequel il oriente les contenus de ses chansons. Il suffit de prêter attention aux paroles de ses tubes pour comprendre que Tayc n’est pas du tout un lover, mais un mec qui utilise la douceur de sa voix pour chanter sa peur d’aimer. Imaginer ce que ça sera d’être dans une relation amoureuse avec Tayc !
Partagez-vous le même avis que Tayc en amour ? Ce serait un plaisir de lire vos commentaires sur votre conception du « tomber amoureux ».
Les artistes togolais évoluant du côté de la diaspora trouvent de plus en plus de difficulté à s’imposer sur leur territoire origine. En 2021, la productivité au niveau de la diaspora est passable. La musique togolaise apparait comme un terrain compliqué à exploiter musicalement quand on vit de l’autre côté (occident) et ceci serait dû aux mentalités qui demeurent jusque-là sous-développée dans le pays face auxquelles tout le monde fuit ou paresse au lieu de provoquer le changement. Malgré les difficultés récurrentes sur ce terrain, le chanteur Eyo-B arrive à tirer son épingle du jeu et on se demande comment. Quel est sa méthode pour ne pas abandonner vu que la majorité de ses collègues préfèrent prendre le large ? Dans ce billet, je vous parle d’Eyo-B et ces quelques qualités qui pourraient faire de lui le meilleur artiste de la diaspora togolaise en 2021 et en 2022.
Eyo-B est un Togolais natif du sud. Il a commencé sa musique très tôt avec des artistes qui sont aujourd’hui considéré comme des classiques de la musique togolaise (je cite Fifi Rafiatou). Après un voyage en Italie pour ses études, il était impossible au jeune passionné de la musique qu’il est de passer du temps à travailler sans penser au bien-être de son art. L’immense amour qu’il éprouve pour la musique l’incite à se dépasser. C’est ainsi qu’il réussit toujours à faire un pas au-delà de sa zone de confort pour produire une musique qui inspire sa vision.
Eyo-B s’est perfectionné au fil du temps. Vivant son art comme un véritable explorateur de style, il définit sa musique comme un mix entre une instrumentale dansant et un message, ce qui signifie en gros qu’Eyo-B est un faiseur de « variété ». Il explore tous les styles possibles et ses œuvres ont toujours une empreinte identitaire qui est facilement reliable à sa personne. En terme plus simple, Eyo-B fait du « Eyo-B ».
Impossible d’écouter sa musique et de prétendre qu’il s’agit d’une copie. L’artiste reste originale et égale à lui-même dans la production de ses œuvres et face aux critiques, il déploie son sens d’écoute. Selon lui, se démarquer des autres est une devise pour sa carrière, c’est pourquoi il lui est impossible de faire comme les autres.
Après plus de 20 ans dans le domaine musical, Eyo-B promet porter le flambeau de la musique togolaise partout dans le monde. Il soutient son ambition avec un nouvel et tout premier album intitulé « Togovibegna » qui signifie en traduction approximative du sens « Une affaire de togolais » en langue éwé (langue majoritaire au sud du Togo).
L’album contient 30 titres qui sont tous des produits d’une recherche musicale remarquable dès le tout premier track. Découvrez Eyo-B à travers cet album disponible ici.
Eyo-B est la personnification du travail, du courage et de l’abnégation. Il est concentré et imperturbable dans sa lancée. À cause du professionnalisme qui accompagne la gestion de sa carrière, le modèle artistique « Eyo-B » est le meilleur disponible à la diaspora togolaise actuellement. Il est donc fort probable qu’il soit titulaire d’un trophée à ce titre si son art est considéré à sa juste valeur par les promoteurs culturels de son pays.
Nathalie Koah l’influenceuse et écrivaine camerounaise est au cœur d’un boycott à Paris. Suite à son évènement « Meet & Greet » organisé pour la présentation et la dédicace de son livre « Renaitre », la lifeuse se retrouve victime d’une grosse campagne de Boycott qui va jusqu’à l’agression. Pourquoi ses compatriotes de la diaspora lui en veulent autant ? Qu’est-ce qui se passe avec Nathalie Koah à Paris ?
Eh bien il se trouve qu’un clan aux idéologies politique formé par des Camerounais à la diaspora boycotte depuis des années les évènements organisés par toutes les personnes qui sont proches ou liées du régime de Paul Biya. Les personnes membres de ce clan seraient frustré par la gouvernance de Paul Biya qui dure depuis des années. Ils se seraient donc donné pour devise de boycotter tout ce qui est lié de près ou de loin au régime politique camerounais. Nathalie Koah est ciblé comme étant un proche du régime de Paul Biya, d’où les multiples attaques qu’elle reçoit lors de son évènement ce samedi 27 novembre à Paris. Apparemment ce clan est descendu sur les lieux de l’évènement pour semer du bordel jusqu’à intimider Nathalie Koah.
Face à la situation, Nathalie Koah a fait une sortie ce samedi matin sur ces réseaux pour éclaircir le public sur ses idéologies vis-à-vis de ces boycotts qui deviennent de plus en plus récurent à son égard. Au lieu de m’exprimer sur la question, je partage avec vous son message que j’ai apprécié de tout mon cœur. Il faut que les africains puisse apprendre à faire la part des choses et à rester dans le bon combat. Voici le message de Nathalie Koah.
Si votre combat vis-à-vis de moi est justifié alors soyez libre d’agir !
En retour :
Je suis libre comme tout autre citoyen de TRAVAILLER.
Je ne fais pas de politique, je ne suis investie d’aucune mission. Une fois dit, des actions solidaires j’en fais !!!!! Certaines sont publiées (vous avez sans doute une mémoire de poisson rouge) ici d’autres restent et resteront à ma discrétion.
Ce n’est certainement pas aujourd’hui que je vous prouverai mes actions, car ce qui importe ce sont les actions en elle-même pas le bruit et encore moi le chantage.
Aujourd’hui grâce au soutien de mes followers et après de longues années de lutte et de résilience, je respire un peu, je me construis, mais ça apparemment ça dérange encore !
Bâtir une communauté de plus de 3 millions d’abonnés, c’est un énorme travail. Je ne reçois d’aide d’aucun régime, je démarche les entreprises certaines me recalent ici devant vous d’autres m’acceptent.
Je fais du commerce, je fais les tontines avec les recettes de mes magasins et de mes contrats pour créer encore plus de business.
Je me lève à 6 h et je bosse 2 fois plus pour honorer mes engagements ou créer du contenu pertinent ou léger pour mon audience en fonction de l’absolu.
Si certains pensent que c’est facile, allez-y faites de même.
Enfin, je ne comprends pas l’objectif des intimidations à l’égard de personnes qui essayent simplement de se construire. A minima, c’est de la récupération gratuite, sinon de l’inconsistance idéologique.
Vous pouvez ne pas apprécier les personnes (encore que qu’avons-nous fait de mal ? ) mais sachez qu’aujourd’hui les business que nous portons emploient des jeunes camerounais, donnent de l’espoir à ceux qui abandonnaient face aux difficultés et contribuent à créer de nouvelles opportunités marketing pour de nombreuses entreprises avec lesquelles nous collaborons.
Voilà à mon niveau ce que je fais pour la société. Et vous ? Si mon message, mon parcours et mes actions ne sont pas assez audibles à votre goût alors, sentez-vous libre de m’ôter la vie !!! Ma vie est un nid d’épreuve quoiqu’il en soit et une bibliothèque d’enseignement !!!!
Nathalie koah Maman Compagne Entrepreneur dans le secteur privé.
Pour plus d’information, vous pouvez suivre cette analyse du youtubeur Ibrahim Larson sur le sujet.
Le chanteur Edem Drackey s’est officiellement prononcé sur le statut de sa carrière ce samedi 27 novembre 2021. Après avoir effectué un voyage à l’étranger (Allemagne), il semblerait que le chanteur ait changé d’ambition. Alors OUI Edem Drackey ne compte plus continuer sa carrière musicale en tant qu’artiste togolais. L’auteur du tube « Amévévé » affirme à travers un message émouvant qu’il tourne la page de sa carrière musicale au profit d’une nouvelle histoire professionnelle. Il rejoint ainsi la liste des artistes qui ont abandonné la musique à cause du sous-développement culturel dont souffre le Togo. Voici son message, je vous offrirai une analyse sur le sujet dans quelques heures.
Bonjour mes chers ! J’espère que vous vous portez tous tel un charme !
En juin 2014, après le dernier fameux concours de chant dénommé » 228 T factor » auquel j’ai participé et qui m’a sacré finaliste, je lançais officiellement ma carrière sur le grand podium du » Made of black – Guinness » avec ma chanson : R’DOUMDOUM. J’étais ivre de joie parce qu’ enfin à petit feu, je voyais se réaliser mon rêve en face de ce géant public. J’ai même eu la chance le même soir de me frotter aux N° 1 de la musique togolaise, mes aînés les » TOOFAN « . Mais très rapidement, Comme mon mentor feu » OMAR B « , j’ai vécu des vicissitudes qui m’ont appris à grandir ici. Ainsi, j’ai cru en moi et j’ai pris la ferme résolution d’aller plus loin en sortant :
Sur ma route, il y a eu du mouv’, de l’aventure dans le mouv’, des rires et des pleurs…J’ai fait à la fois de très belles et moins belles rencontres, lesquelles m’ont forgé. Parmi les plus belles rencontres, j’en ai perdu une qui vaut cher à mes yeux… Et qui à tout jamais restera gravée dans mon cœur :
» OMAR B « , un autre monument de la musique Togolaise et Africaine. Après son départ brusque et mystérieux, j’ai écrit deux chansons pour lui rendre hommage et lui ai promis de réussir ma vie pour honorer sa mémoire. Oui je le ferai à coup sûr inch’Allah, mais plus comme je l’avais pensé. J’avais un rêve. Un sublime rêve. Celui de devenir une légende de la musique afin de pouvoir impacter des générations à travers mon art. Mais hélas ! J’ai fait ce que j’ai pu même si je n’ai pas connu un énorme succès durant ces 7 belles années de carrière. Néanmoins, je remercie dame Nature de m’avoir offert » Amévévé « , mon plus gros hit, mon plus grand succès. J’aurais voulu continuer par écrire cette histoire rocambolesque avec vous chers fans sauf que ces quelques mois de vacances passées en Europe m’ont permis de faire un bilan et de me rendre à l’évidence que le combat se trouve ailleurs. Je tiens à vous remercier d’avoir, vous aussi, cru en moi et de m’être resté fidèles pendant toutes ces années. Dame Nature vous bénisse à l’extrême et vous le rend à l’infini.
Mais c’est à travers ces mots que je vous annonce officiellement que je me tire.
Je mets une fin à cette fabuleuse carrière aussi courte fut-elle et c’est avec le cœur serré et les émotions pleines que je le fais. J’aurai tout donné et aujourd’hui, quand il est l’heure de s’en aller, je n’ai aucun regret. Ce n’est qu’un au revoir, pas un Adieu. La musique vivra en moi et je vivrai pour elle.
Dorénavant, mes différentes pages seront consacrées à mon nouveau secteur d’activité que je vous dévoilerai dans les jours à venir. Eh oui, C’est le début d’une nouvelle aventure et donc je vous invite cordialement à rester branché car elle se veut riche en couleur.
Tous autant que vous êtes, je vous aime tant.
Vive la musique Togolaise. Bonne chance et bonne continuation à tous mes frères collègues d’ici et d’ailleurs et que les bénédictions soient.